jeudi, octobre 30, 2008

Syndrome de Paris

Voilà on est rentrés. Comme c'était à prévoir, nous avont été frappé par le syndrôme de Paris, un mal qui touche les japonais qui viennent en France, et qui sont frappés par la réalité et l'importance du fossé culturel.
Comment ça se manifeste ?
Une envie d'étriper les gens qui bousculent, qui "wesh wesh" sous ton nez comme si tu n'existais pas, les cons qui bloquent le flux des passagers du métro en prenant tout leur temps au milieu du couloir du métro et qui sont au téléphone "parce que tu comprends, Cindy elle est pas comme ça, et que ca craint trop ce qui lui arrive..." (alors que tout le monde s'en fout de ce qui arrive à Cindy).
Une envie de vomir dans le métro tellement ça pue.

Une furieuse envie de repartir, beaucoup plus vite qu'on est rentrés.

dimanche, octobre 26, 2008

左様なら ou Sayounara


Voilà, c'est notre dernier jour au Japon. Le plus beau voyage que j'ai fait jusque là...
Un pays incroyable...
...où on cultive les lanternes près des temples, et je peux vous dire que ça pousse bien...
...où les singes n'entendent rien, ne voient rien, ne disent rien...
où les plaques d'égoûts sont splendides...
...où l'on croise des cachalots rouges sous l'emprise de stupéfiants pendus au plafond des galeries marchandes...
où il y a de jolies plaques d'égoût...
... même très jolies...
...où les démons dansent le disco...
où les cuillères en bois sont démesurées (ben oui, ils mangent beaucoup de riz)...
...où les temples sont dorés...
... où les crabes géants escalades les façades la nuit...

Bref, un pays merveilleux... on vous racontera tout ça en vrai, ce sera tellement mieux...

jeudi, octobre 23, 2008

Un chateau fort japonais

Le Japon c'est très beau, ça vous l'aviez compris.

On y croise de temps en temps des chateaux forts. Par contre quand on en a vu un on les a tous vus, faut bien le reconnaitre !

Ils sont à peu près tous construits sur le même modèle. 

Ils sont redoutablement efficaces. Dans celui ci qui est le chateau d'Himeji, certains soldats sont resté enfermé pendant près d'1 an pendant la guerre civile du Japon, puisque personne ne parvenait à prendre ce chateau.

Et puis pour avoir résister à tous ces séismes, ça doit être du solide, non ?

(Ben en fait il a été reconstruit en 1956... c'est fou non ?)

Son nom, est SUPER LAPIN

Au cours de mes pérégrination au pays du soleil levant, j'ai rencontré Super Lapin...

En fait, c'est Super Rabbit, mais par souci de respect des quotas j'ai préféré traduire le nom...

Son anonymat sera respecté puisqu'il avait son super costume.

Le monde sera en paix, tant que Super Lapin rôdera avec sa carotte vengeuse...

mercredi, octobre 22, 2008

La foret magique


Certain d'entre vous qui me lisent ici savent que j'ai une fascination pour le jardinage. En particulier à une époque, j'ai tenté tant bien que mal de joindre ma passion de la cuisine à celle de la culture des plantes. Mais en vain.

Aujourd'hui, à Miyajima, j'ai trouvé une forêt magique.
Il faut d'abord que je vous précise que Miyajima est une île dans le sud de la mer du Japon, et que son nom signifie l'île Sanctuaire. On y trouve un des paysages les plus célèbres du japon . Cette île a la particularité de n'être non pas sainte, mais simplement divine. C'est là que les Dieux viennent se reposer quand ils sont fatigués de leur longue journée de travail de Dieux. Ce statut fait jouir les habitants de quelques privilèges : interdiction de naître et de mourir sur l'île, mais aussi interdiction d'abattre des arbres. Ce qui donne une forêt luxuriante, et pour moi magique.

J'y ai en effet trouver quelques espèces fascinantes : un Cinnamomum camphora ou arbre à camphre, vous savez la substance pharmaceutique contenue entre autres dans le synthol. Et cet arbre est de la famille de la cannelle. J'ai d'ailleurs également trouvé un Cinnamomum Japonicum ou cannelle du Japon.
Mais le clou du spectacle c'est la photo que vous avez ci contre : une Illicium religiosum également appelée Badiane du Japon !!! C'est de l'anis étoilé !!!! Bon ok, celui ci est toxique, c'est l'espèce chinoise qui est comestible. Mais moi j'ai été très ému de voir la plante qui donne ces petits trésors ! C'est beau ! Et ce que vous voyez en vert, c'est l'étoile avant qu'elle ait séché !

Voilà, pour moi c'était magique !

mardi, octobre 21, 2008

Decalage 3, le retour du retour


Mes amis, 

Toutes mes confuses pour ne pas avoir posté depuis une semaine. Nous sommes de retour de notre périple japonais. Hakone, Nikko, Tokyo, et finalement Myiajima. Un des plus beau site de monde.

Je vais rattrapper le retard des que possible. D'ici demain matin (comprenez votre demain matin à vous), vous devriez avoir un peu de lecture.

En attendant, pour illustrer mes propos sur le décalage, une preuve que les japonais sont tout petits ou que je suis très grand : regardez la taille de cette maison !


mercredi, octobre 15, 2008

Hmmmm y a comme une deuxieme couche à l'interieur

Aujourd'hui dns la catégorie le japon culinaire : le mochi.

Il s'agit d'une patisserie realisée à partir de farine de riz. J'en ai déjà dégusté plusieurs. C'est excellent, un peu gluant mais excellent. En fait ça a un peu la consistance de la pate à pain.

Et hier au Deli Café, j'en ai vu saupoudré de cacao. Je me suis dit chouette ! Un mochi au chocolat !

Mieux que ça, la pate etait aussi au chocolat, et à l'interieur, du chocolat quasi fondu, en tous cas hyper fondat, plus que le Nutella !

Un vri bonheur... Merci qui ? Merci Deli Café !!!

PS: Si quelqu'un du Deli Café trouve cet article et qu'il le comprend, qu'il m'envoie un mail pour que je lui donne mon numéro de compte... je vais quand même pas faire de la pub gratos non ?

Le festival de KUNU


Non non non, je vous vois venir d'ici.
Ceci n'est pas un cadeau à destination de certains d'entre vous, malgré le joli noeud dans son dos.

Il s'agit en fait d'un combattant de matsuri. Il s'agit d'une espèce d'interville locale, où des équipes d'hommes en string, torse nus, porte à bout de bras des temples miniatures (de la taille d'une automobile tout de même), et leur fond faire un petit tour de la ville, tout en espérant bousculer les petits camarades suffisamment fort pour les faire tomber et être le seul survivant. Un peu comme highlander, sauf qu'on décapite pas mais on fait tomber, sauf qu'ils ont pas des manteaux noirs mais des strings, et qu'on est pas en Ecosse, mais au Japon.

Bref un moment des plus attrayants. Un peu déstabilisant de voir tous ces hommes culs nus mêlés à la foule. Car ici point de barrière, non ! Ici les semi naturistes prennent un bain de foule.

Le plus intriguant pour moi, c'est le paradoxe de la pudeur nippone avec ces tenues friponnes. En effet, ici aucun mec torse nu dans la rue, chez les demoiselles aucun nombril apparent (même si leurs jupes ressemblent plus à des ceintures qu'à des jupes). Et soudain, tout ces petits derrières à l'air... c'est rafraichissant.

Enfin, c'est aussi un des avantages de la météo locales... Aujourd'hui 26° dans l'apres midi. Donc aucun scrupule à faire prendre l'air à ces petites fesses toutes pâles...

Y a pire comme tradition, non ?

J'attends vos réactions

PS: le titre est évidemment un jeu de mot (laid... bon ok je sors) et le festival était le Matsuri de Himeji.

mardi, octobre 14, 2008

Vendeur de Patates


Chose promise, chose dûe, voici donc une photo d'un vendeur de patates.
Il les fait donc griller sur place, comme chez nous les vendeurs de marrons.

Pas commun, non ?

dimanche, octobre 12, 2008

Franponnais

Alors ici, il faut que je vous dise, que le Japonnais sont très peu nombreux à pratiquer la langue de Molière. En revanche, il est incontestable que le marketing aime à s'emparer de notre langue, pas toujours à bon escient. 

On trouve donc parfois, de jeune demoiselle, toutes de Cocue vêtues. 

On trouve même une boutique de prêt à porter qui s'appelle "C'est pas bon ?"

Et je vous passe les sacs, les tasses, les stylos parés de phrases philosophiques en français du type : Le temps passe et je vais entièrement... ou ce genre de trucs !

J'adore le Franponnais

薩摩芋 comprenez patate douce

Une fois n'est pas coutume, un article sans photo. Je la rajouterai dès demain quand j'aurais pris l'objet du dit article en photo.

Ici, au Japon, il est assez fréquent de voir les enfants faire des comédies pas possibles pour avoir une friandise Jusque là, rien d'anormal me direz vous. Sauf que chez nous, les marmots chient une pendule pour un malabar ou une sucette, alors qu'ici, ils piaillent pour une patate douce grillée.

Il existe en effet tout comme chez nous, des vendeurs de rue, mais qui vendent des patates douces grillées dans leur peau. Il paraît que c'est un vrai délice. J'attend la fin du mois pour tenter, puisqu'ici il fait encore 25° voire plus, puisque nous sommes à la latitude du Maroc. Pour apprécier le met à sa juste valeur j'attends donc les premiers frimas.

La Patate Douce ici (majuscule obligatoires, vu le contexte) est un objet de culte. Elle est détaillées en biscuits de supermarché (genre petits sablés), en flans, en glace (hmmmm la glace à la patate !), en tartes, et même en sake...

Alors oui la tarte à la patate était succulente, j'en prépare dès mon retour, promis !

Et, est il besoin de le préciser, J'ADORE LA PATATE !

samedi, octobre 11, 2008

デザート comprenez dessert

Bonsoir chers amis lecteurs,
Puisque personne ne laisse de commentaires, j'en déduis que personne ne lit... je suis déçuuuuuuuuu !

Puisque c'est ça, je me contenterai de vous informer que ce soir, j'ai dégusté en dessert, une tarte à la patate, avec une gelée de haricots, le tout, arrosé d'un thé aux algues (et à la prune aussi, mais bon, c'est surtout aux algues...)... Ben c'etait excellent !

vendredi, octobre 10, 2008

Décalage 2, le retour

Tout le monde a déjà entendu parler d'une petite vieille. Tout le monde.

Alors, dans la série Décalage, voici encore une fois une preuve du décalage de mon petit gabari avec les petites vieilles locales, qui sont vraiment des petites vieilles.

J'étais mort de trouille à l'idée que le métro pile, et que je tombe sur l'ancetre. Je pense que je l'aurais broyée vive, je ne m'en serais pas remis. 

Parce qu'ici les gens sont gentils. Ils sont tellement gentils. Bon ok, il y a des gros cons. Mais ceux là, ils aiment tellement pas les étrangers qu'ils ne nous parlent pas. Mais beaucoup de gens ici s'arretent quand on regarde un monument pour nous raconter une petite histoire dessus. Ils sont souriants, polis... C'est un vrai bonheur !


jeudi, octobre 09, 2008

C'est beau, un Japon, la nuit !


Hier soir en rentrant, nous sommes passé à côté de ce quartier du début du siècle, avec la tour d'Osaka.
Au début, il n'y avait pas la plateforme octogonale en haut, elle ressemblait à s'y méprendre à un haut de tour eiffel !

Aujourd'hui, derrière ça, se situe le quartier le plus malfamé d'Osaka. Un vrai coupe gorge, où on peut même demander son chemin à des mafieux qui répondent sans probleme, et où on a vraiment l'impression d'être totalement transparent !

Trop dur la vie !

mercredi, octobre 08, 2008

厳禁 comprenez Interdiction !

Au Japon, il est formellement interdit quand on est une petite fille de ramasser son chapeau sur une voie ferrée, surtout si on porte des couettes et que le chapeau a un ruban. 

A moins que ce ne soit une interdiction de jeter les petites filles sur les voies ferrées ? Allez savoir...



自動販売器 comprenez distributeur automatique

Et là vous vous dites : non mais il a craqué !!!

Ben non... Le japon est LE pays des distributeurs automatiques : boissons, nourriture, cigarettes...

Rien de rare jusque là. Sauf que les distributeurs présentent toujours des faux produits, parfaitement ressemblants aux vrais évidemment.  Ici vous vouyez donc un distributeur de boisson, et vous pouvez constatez que les bouteilles ci présentées sont en fait des fausses, et même des demies bouteilles. Il n'y a que la partie avant de la bouteille, et le plastique est évidemment teinté de la couleur du produit qu'elle contient pour nous représenter à quoi ressemble la bouteille que l'on obtiendra.

Le japon est aussi le pays du faux "pour représentation". L'immense majorité des restaurants dispose en façades de faux plats ressemblant aux vrais à s'y méprendre. Comme ça, on n'est pas déçus de ce que l'on trouve dans son assiette. Bien pensé, non ?
Bon au début, quand on n'est pas prévenus, on a tendance à dire "bah, c'est dégueu... ils mettent des assiettes dans la vitrine ! ça doit sentir bon, tiens !". Un peu comme si chez nous on mettait des tranche de foie gras ou des assiettes de bourguignon en vitrine. Imaginez ! Mais non, c'est du faux. L'hygiene ici est beaucoup trop importante. 


15m de bouddha s'il vous plait, merci !


En vitesse, avant d'aller me bourrer de sushis, voici la photo de la porte du temple qui renferme un des plus haut boudha du monde... 15m de haut. Sa tet est deja tombée 3 fois, mais rassurez vous, ils l'ont ramassée !

Bientot des nouvelles aventures !

lundi, octobre 06, 2008

大きさ, comprenez hauteur...

Aujourd'hui, dans la série décalage, un léger probleme de taille.

Constatez ci contre que nous sommes accueillis par mes exquis amis, dans une maison typiquement japonaise. 
Vous me voyez donc devant la porte de la dite maison. Ca vous donne une petite idée des courbettes que je dois faire toute la journée pour passer les portes...

Mais je dois avouer que ça me pose pas le moindre probleme, le tout étant de s'y habituer, et au bout e 3 jours, déjà je ne me prends plus les montants de porte en travers de la tronche, et ça, ça me change la vie. 

La porte du métro est un peu plus haute mais m'arrive quand même au niveau du nez. Dans la nouvelle génération des jeunes japonais, il y a quand même beaucoup de grands, donc pas mal de choses sont quand même adaptées. Beaucoup de chose, mais pas les portes...

dimanche, octobre 05, 2008

炊事 comprenez art culinaire

Voilà, notre premiere vraie journée Japonaise !

Après avoir terminé hier soir notre dîner par une glace patate cacahuète, nous avons décidé que nous devions nous pencher plus sérieusement sur le suiji (comprenez l'art culinaire).

Nous avons donc déjeuner dans un restaurant à okonomyiaki. Ce sont les petites crepes que vous voyez ci contre. Assis autour d'une petite table dont la plus grande partie est en fait une grande plaque chauffante type plancha, nous avons regardé le gentil monsieur cassé en 2 nous préparer les mets à base de produits exclusivement ultra frais.
Au bout à gauche, vous constatez qu'il y a un petit tas plus sombre. Il s'agit de nouilles soba sautées avec des lanières de porc, du chou chinois, et la tache rose c'est du gingembre au vinaigre.

Mes amis cette cuisine est fantastique... C'est vraiment un truc de gueudin de sa race qui fracasse sa mère en bourka violette.

Pour les fans (je sais, je sais, ça n'intéresse que nous...), voici la recette en 2 versions:

VERSION 1, pour les amateurs de cuisine et de tablier

Si vous etes un bon mangeur, les quantités sont pour 1 personne

100 g de farine (oui on trouve du blé ici aussi, le japon est un pays moderne)
1 oeuf frais (parce que pourri c'est moins bon)
1 cuillere à café de dashi (bouillon japonais en poudre, si vous n'en avez pas, vous n'en mettez pas, et puis c'est tout...)
un peu d'eau pour ajuster
4 feuilles de chou chinois coupé en petits cubes (ou plus si vous aimez le chou, mais pas moins, même si ça fait péter) 
4 tranches de poitrine de porc très fine (moi j'aime bien la poitrine fumée)

Et à volonté rajoutez des choses que vous aimez : du fromage, des crevettes, du poulpe, des nouilles sautées, des chamallows (là j'ai des doutes, mais après tout si vous aimez les chamallows...)

Et si vous aimez le gingembre au vinaigre (comme les petites choses roses qu'on trouve avec les sushis -d'ailleurs au cas où vous l'ignoriez ça sert à se rincer la bouche entre 2 poissons différents, mais là n'est pas la question...), ben rajoutez en, ça mange pas de pain (encore heureux, manquerait plus que ça que le gingembre se mette à bouffer du pain...).

Dans un saladier, mettez la farine, le chou, l'oeuf, le dashi, sans les mélanger. De cette façon, vous pouvez conserver la préparation 1 heure ou 2 en attendant l'arrivée de vos invités que vous avez l'intention de bluffer... (avouez que c'est pour ça que vous préparez ça, canailles !)En effet, l'okonomiyaki ne se consomme que très frais, hors de question de le préparer à l'avance, non mais oh.
Donc vous avez mis vos ingrédients dans le saladier. Vos invités sont arrivés et vous avez fini votre apéro. Tiens, en débarassant les verres, profitez en pour mettre la poele à chauffer (à moins que vous n'ayez une plancha ou une plaque sur un appareil à raclette...)...
Maintenant que la poele est chaude, vous pouvez y mettre à revenir les tranches de poitrine à plat, d'un côté et de l'autre. Retirez les du feu. Vous pouvez maintenant faire revenir les autres ingrédients (sauf les chamallows, parce que ça colle). Retirez les ingrédients du feu, mais pas la poele. 
Maintenant mélangez bien, les ingrédients. La pate doit avoir la consistance d'une pate à cake à peu près. Vous pouvez tres bien y mettre un peu d'eau pour ajuster. Si elle est un peu plus liquide, c'est pas forcément grave, on sera indulgent.

Versez l'appareil dans la poele chaude, et immédiatement, disposez les ingrédient sur la pate, en couvrant avec la poitrine en tranche. En cuisant, tout ça devrait coller à la crepe. Là, c'est comme les crepes : il faut retourner quand la pate est seche au dessus. Un bon coup de spatule et de poignet devrait vous permettre de retourner ça pour le faire dorer un peu.

Quand c'est prêt, servez avec la sauce spéciale okonomiyaki, qui est un espèce de ketchup, mais aussi avec de la mayonnaise (oui oui, en plus la mayonnaise... les japonais adorent ça)



VERSION 2 :

Pour les feinéants 

1 billet d'avion pour le Japon...

C'est plus cher, je vous le concède mais quand on est feinéant, on assume...


Bon appétit bien sûr...






samedi, octobre 04, 2008

来日


Quelques heures de vol, 12 tout au plus, nous auront suffi pour débarquer au pays du soleil levant.
Première soirée, après avoir pas mal bu pour fêter les retrouvailles avec mes amis et nous être égosillés dans un karaoké, nous être goinffrés de yakitoris divers et variés, nous envisageons très sérieusement de nous écraser lamentablement sur le traditionnel futon pour notre première nuit tout loin tout là bas.

C'est tout joli ici... étrange mais joli !!!! Pour preuve, la plaque d'égoûts du coin de la rue que j'ai prise en photo.

Je pense vous faire profiter au jour le jour de mes découvertes par le biais de petites photos prises avec mon téléphone... A vous de vous tenir au courant !

dimanche, septembre 14, 2008

Patricia, faut qu'on parle...

Je vous entends d'ici dire, mais c'est qui cette Patricia ?
Patricia Kaas bien sûr.
Je dois tout vous dire, je m'inquiete pour Patricia.
Tout a commencé quand elle a commencé avec ce mec, son mec à elle. Il jouait avec son coeur, avec sa vie, il disait des mots menteurs, mais elle croyait tout ce qu'il disait.

Alors, elle est devenue une vénus des abris bus. A force de faire la belle, en cuir et dentelle, à force de faire rouge baiser pour les attirer...

Et puis Jimmy a "What I say, I love you baby..." et donc elle l'a perdu parce qu'il est devenu star et il est parti à Paris.

Elle a voulu le suivre, mais inaccessible qu'il était elle a rencontré d'autres gens. Des hommes. Des hommes qui passaient, Maman, et qui lui donnaient jamais rien que de l'argent (et puis aussi des cartes postales des Bahamas). Aucun ne s'est arrêté pour un mois, pour un an.
Un jour, l'un d'eux s'est arrêté. Il lui a dit qu'elle était belle, qu'il n'attendait qu'elle... Bref des mensonges et des bêtises qu'un enfant ne croirait pas. Mais ses nuits à elles sont ses églises (pas compris, ndlr) et pauvre d'elle elle y croit.
Pauvre d'elle parce qu'en plus il y en a eu une autre. Elle voulait la connaître, savoir comment elle est... Est ce qu'elle était bien faite... enfin tout ça quoi. Elle voulait savoir s'il rentrait son ventre comme un matador quand il l'embrassait. Bref, elle a un peu fondu les plombs, Patou...
Elle a fini par entrer dans la lumière, comme un insecte fou... elle a respiré la lumiere et elle a fini à genoux...

Patricia, faut vraiment qu'on parle...

jeudi, juin 19, 2008

Dreams for sale

Je sais pas vous, mais moi j'ai la tête pleine de rêves. Pour plein de trucs... Le boulot, l'argent, les vacances, le logement, les conditions de vie... tout ça quoi. Alors entendons nous, ce sont des rêves relativement raisonnables, des rêves réalisables. Des choses auxquelles je tends en fait. 

Mais y a des jours, ben j'en ai marre de rêver. Y a des jours, j'ai juste envie de devenir charcutier, où monteur à la chaîne en usine, et d'arrêter de me poser des questions.

On met le cerveau sur "stand by" et on comate... un coma sans rêves...

jeudi, juin 12, 2008

8 jours ou plus


Voilà, 8 jours depuis mon dernier article, depuis ma dernière taffe.

Ce n'est évidemment pas si compliqué, ou plutôt ça ne l'est plus.
Il m'a suffit d'écrire ici pour bien imprimer en moi le malaise psychologique quand je cède à la tentation.

Bon le résultat, c'est que malgré tout l'envie est toujours là, de temps à autres, mais de moins en moins souvent. Je prends un peu de poids, mais je compte bien sur l'alimentation estivale pour m'en débarrasser. Vive les salades, les fruits, les legumes, le gazpacho, le melon... tout ça !

Par contre, j'ai quelques montées d'angoisse. Ca faisait longtemps que je n'en avais pas eu des comme ça. J'ai des besoins de tendresse un peu plus marqués que d'habitude, et mon homme n'y est pas habitué. Je ressens plus fort certains petits évènements qui me chiffonnent un peu. Les moments où il s'échappe de mes bras pour faire un truc ou un autre...
En fait, si ça m'angoisse, c'est aussi et surtout parce que dans moins de 3 mois, nous vivrons ensemble. J'aborde la chose globalement assez sereinement. Je suis fou de joie à l'idée de vivre avec lui. J'ose espérer que lui aussi. Parfois, j'ai juste peur qu'il n'en aie pas autant envie que moi, j'ai peur que sa façon d'échapper à mes étreintes pour cause d'emploi du temps finisse par me blesser. Et je pense que tout ça est un peu aggravé par le sevrage nicotinique.

Mais je compense en pensant à certains de ses projets pour nous 2 qui vont beaucoup plus loin que mes projets à moi. Je compense aussi en pensant aux petites bêtes qu'on arrivera peut être à élever tous les 2. Je compense aussi en pensant à notre futur voyage au Japon, que l'on organise comme des fourmis (lui très clairement, et moi en souterrain, sans rien dire) maintenant que l'on a les billets...

J'espère qu'il croit en nous autant que moi...

mercredi, juin 04, 2008

Mise en situation d'autoéchec


J'envisage de passer une thèse sur la mise en situation d'autoéchec. Quoi ? Vous ne comprenez pas ? Ah, ok, je m'explique...
Voici des mois que je tente d'arrêter de fumer. Je dis que je tente parce que j'arrête régulièrement, mais j'ai toujours la tentation de reprendre, à laquelle je cède, de moins en moins facilement il est vrai.

Là, j'ai arrêté depuis 15 jours environ. J'ai refumé un peu entre temps. Je l'ai regretté et j'ai dit que plus jamais, non, plus jamais. Et puis j'ai tenu quelques jours. Et puis, encore une demie aujourd'hui.

C'est pas malin, je le sais. C'est mêle franchement con. Et pourtant, j'ai du mal. J'aurais dû ... j'ai des tas de j'aurais dû dans ma vie. 
Mais alors celui là, c'est le pire. J'aurais pas dû la fumer celle là. J'aurais pas dû l'allumer celle là. C'est d'une connerie sans fond. C'est physiquement facile de ne pas le faire, et pourtant.

Le vrai problème que ça me pose c'est la mise en situation d'échec. Je me mets tout seul en échec. Parce que j'ai demandé de l'aide à ma moitié. Je lui ai demandé du soutien. Il m'en donne. Parfois maladroitement (Moi qui fonctionne à la douceur et à l'encouragement, pour le coup, il est un peu brutal, mais bon, je vais pas le refaire), mais il m'en donne. Et là, à chaque fois, j'ai l'impression de le trahir un peu. Je déteste ça. 
Et puis, j'ai l'impression d'être un gros nul. Mais un gros de chez gros. Genre, c'est quand même pas compliqué, et pourtant j'ai recommencé. 
Je m'interroge sur ce cas. C'est quand même couillon d'en arriver à se fixer toujours soit des objectifs inaccessibles (faire un disque de platine pour fin juin), soit de s'arranger pour saboter ses objectifs accessibles.  Le pire, c'est que d'en être conscient n'arrange même pas la situation. Si au moins c'etait le cas, j'aurais une consolation. Mais même pas. 

J'aimerais trouver un dérivatif sain, mais il parait qu'il ne faut pas. Ca me rend dingue cette histoire. Complètement dingue. 

Le monsieur dit qu'il a arrêté, alors il arrête et puis c'est tout. Non mais oh.


vendredi, mai 16, 2008

40 ans après...


Parfois, je me demande à quoi a bien pu servir mai 68. 40 ans après, voici ce que je trouve afficher sur un mur du centre ville toulousain...

Des années de luttes pour retomber dans les interdits les plus basiques...

Vous noterez que je ne dirai rien, mais alors absolument rien, sur l'incongruité d'un tel affichage. Je préfère me contenter de commenter cet acte honteusement liberticide.

Na...




jeudi, février 07, 2008

Merci Nina

Bonjour à tous, 
De temps en temps, je prends plaisir à vous faire découvrir les paroles de grands classiques de la variété internationale, et aujourd'hui, c'est cette oeuvre majeure de Nina Simone "Please don't let me be misunderstood".
A ce stade de rédaction, j'hésite encore entre écrire les paroles et mettre la musique en fond. Je pense que je vais mettre les paroles, juste parce que je ne sais pas mettre la musique en fond. D'un autre coté YouTube nous propose de tres bonnes vidéos musicales, autant en profiter... D'ailleurs, vous devez connaître cette publicité toute dorée pour un "sens-bon" très connu...


Elle est drôlement belle cette chanson, et même, les paroles sont très parlantes. C'est quelqu'un qui s'adresse à la personne aimée. En gros ça dit "tu comprends maintenant quand des fois tu me fois complètement fou, tu sais bien que personne ne peut être un ange en permanence... Je ne suis qu'une âme dont les intentions sont bonnes... Ne me laisse pas être incompris".

En écoutant ces paroles, je me dis que l'amour a des côtés terribles. On aime tellement qu'on en arrive à avoir peur de dire quelque chose qui pourrait faire qu'on ne soit plus aimé, qu'on soit incompris. On a peut d'être trop demandeur. Parfois des 2 côtés.

Parfois, des 2 côtés, on a vécu plusieurs relations foireuses, et on a peur que ça recommence. Surtout quand tout semble bien se passer. On se dit qu'on ne voit pas trop pourquoi celle là elle réussirait. Dans le pire des cas, un des deux partenaires semble marqué au fer rouge, dans sa chair, et associe façon Pavlov  l'amour à une douleur mise en souffrance (waow le jeu de mot), mise en attente. L'amour façon Damoclès. 

Heureusement que l'être humain, grâce à son téléencéphale surdéveloppé, peut aussi tenter de se raisonner, et de se soigner, mais bon, parfois ça prend du temps. 
C'est comme ça qu'on en arrive à écrire des chansons comme ça. Des chansons qu'elles sont belles, avec des voix qu'elles sont terribles...

Merci de votre attention, 


dimanche, janvier 27, 2008

Comment la perversion s'est invitée durant les après midi de la jeunesse française... Pauvre france.


Cher lecteur,

Tandis qu'une volonté d'hommage à l'artiste me poussa, tôt ce matin, à consulter les archives télévisuelles.
Je porte alors toute mon attention à l'oeuvre du philosophe, textuellement parlant.
Je vous invite à faire de même, tout en gardant à l'esprit qu'il s'agit d'un divertissement bambinesque... Vous noterez l'enthousiasme de la blonde foule à reprendre ces paroles... (cela dit il semble que le message soit mal passé si j'en juge par les commentaires des jeunes hommes de mon entourage sur les performance buccales des femmes de cette génération).


mardi, janvier 15, 2008

Who is Fiona Danton ?


Qui est cette femme ? Cette créature aussi mysterieuse que vénéneuse ?
C'est une parolière d'un immense talent, à laquelle on doit le tube interplanétaire "My Beautifull Drinkers"
Sa relation sulfureuse avec Carlos Quidox l'a conduite à une intimité extrême qui permet à Carlos de pénétrer à fond les textes écrit par la blonde napolitaine. .. grâce à cette complicité, Carlos peut extraire tout l'émotion de ses entrailles pour en distiller le jus suave que vous pouvez écouter ici : http://www.myspace.com/nkifactory

CQFD