jeudi, juin 19, 2008

Dreams for sale

Je sais pas vous, mais moi j'ai la tête pleine de rêves. Pour plein de trucs... Le boulot, l'argent, les vacances, le logement, les conditions de vie... tout ça quoi. Alors entendons nous, ce sont des rêves relativement raisonnables, des rêves réalisables. Des choses auxquelles je tends en fait. 

Mais y a des jours, ben j'en ai marre de rêver. Y a des jours, j'ai juste envie de devenir charcutier, où monteur à la chaîne en usine, et d'arrêter de me poser des questions.

On met le cerveau sur "stand by" et on comate... un coma sans rêves...

jeudi, juin 12, 2008

8 jours ou plus


Voilà, 8 jours depuis mon dernier article, depuis ma dernière taffe.

Ce n'est évidemment pas si compliqué, ou plutôt ça ne l'est plus.
Il m'a suffit d'écrire ici pour bien imprimer en moi le malaise psychologique quand je cède à la tentation.

Bon le résultat, c'est que malgré tout l'envie est toujours là, de temps à autres, mais de moins en moins souvent. Je prends un peu de poids, mais je compte bien sur l'alimentation estivale pour m'en débarrasser. Vive les salades, les fruits, les legumes, le gazpacho, le melon... tout ça !

Par contre, j'ai quelques montées d'angoisse. Ca faisait longtemps que je n'en avais pas eu des comme ça. J'ai des besoins de tendresse un peu plus marqués que d'habitude, et mon homme n'y est pas habitué. Je ressens plus fort certains petits évènements qui me chiffonnent un peu. Les moments où il s'échappe de mes bras pour faire un truc ou un autre...
En fait, si ça m'angoisse, c'est aussi et surtout parce que dans moins de 3 mois, nous vivrons ensemble. J'aborde la chose globalement assez sereinement. Je suis fou de joie à l'idée de vivre avec lui. J'ose espérer que lui aussi. Parfois, j'ai juste peur qu'il n'en aie pas autant envie que moi, j'ai peur que sa façon d'échapper à mes étreintes pour cause d'emploi du temps finisse par me blesser. Et je pense que tout ça est un peu aggravé par le sevrage nicotinique.

Mais je compense en pensant à certains de ses projets pour nous 2 qui vont beaucoup plus loin que mes projets à moi. Je compense aussi en pensant aux petites bêtes qu'on arrivera peut être à élever tous les 2. Je compense aussi en pensant à notre futur voyage au Japon, que l'on organise comme des fourmis (lui très clairement, et moi en souterrain, sans rien dire) maintenant que l'on a les billets...

J'espère qu'il croit en nous autant que moi...

mercredi, juin 04, 2008

Mise en situation d'autoéchec


J'envisage de passer une thèse sur la mise en situation d'autoéchec. Quoi ? Vous ne comprenez pas ? Ah, ok, je m'explique...
Voici des mois que je tente d'arrêter de fumer. Je dis que je tente parce que j'arrête régulièrement, mais j'ai toujours la tentation de reprendre, à laquelle je cède, de moins en moins facilement il est vrai.

Là, j'ai arrêté depuis 15 jours environ. J'ai refumé un peu entre temps. Je l'ai regretté et j'ai dit que plus jamais, non, plus jamais. Et puis j'ai tenu quelques jours. Et puis, encore une demie aujourd'hui.

C'est pas malin, je le sais. C'est mêle franchement con. Et pourtant, j'ai du mal. J'aurais dû ... j'ai des tas de j'aurais dû dans ma vie. 
Mais alors celui là, c'est le pire. J'aurais pas dû la fumer celle là. J'aurais pas dû l'allumer celle là. C'est d'une connerie sans fond. C'est physiquement facile de ne pas le faire, et pourtant.

Le vrai problème que ça me pose c'est la mise en situation d'échec. Je me mets tout seul en échec. Parce que j'ai demandé de l'aide à ma moitié. Je lui ai demandé du soutien. Il m'en donne. Parfois maladroitement (Moi qui fonctionne à la douceur et à l'encouragement, pour le coup, il est un peu brutal, mais bon, je vais pas le refaire), mais il m'en donne. Et là, à chaque fois, j'ai l'impression de le trahir un peu. Je déteste ça. 
Et puis, j'ai l'impression d'être un gros nul. Mais un gros de chez gros. Genre, c'est quand même pas compliqué, et pourtant j'ai recommencé. 
Je m'interroge sur ce cas. C'est quand même couillon d'en arriver à se fixer toujours soit des objectifs inaccessibles (faire un disque de platine pour fin juin), soit de s'arranger pour saboter ses objectifs accessibles.  Le pire, c'est que d'en être conscient n'arrange même pas la situation. Si au moins c'etait le cas, j'aurais une consolation. Mais même pas. 

J'aimerais trouver un dérivatif sain, mais il parait qu'il ne faut pas. Ca me rend dingue cette histoire. Complètement dingue. 

Le monsieur dit qu'il a arrêté, alors il arrête et puis c'est tout. Non mais oh.