mercredi, janvier 31, 2007

Des barres, des points, sur les T sur les I

Mes chers lecteurs,

Devant le recrudescence de malentendus dans les rencontres amoureuses, il me semble urgent d'agir.

Voici donc le dictionnaire des rapports humains, rubrique amour.

Je vous propose des définitions mûrement réfléchies avec ma consoeur potagère, et mon confrère rital. Participation faite du géant brioché.

Rencontre : mise en présence volontaire de 2 individus consentant

Petit ami : personne avec laquelle on a passé au moins 5 soirées (à défaut moments en journée compris), que l'on a embrassé avec la langue en dehors de toute coucherie (attention, le baiser lingual durant la coucherie ne compte pas), et avec qui on peut avoir des conversations pluridisciplinaire (qu'importe la langue). D'aucuns trouveront le délai de 5 soirée excessif, cependant l'auteur se voit contraint de rappeler que certains individus changent d'avis avec une déconcertante facilité, et que l'indécision est inversement proportionnelle au nombre de rencontres.

Plan cul : rencontre charnelle de 2 individus n'ayant nullement l'intention d'avoir des conversations pluridisciplinaires.

Histoire : suite de rencontres dont le minimum est fixé à 2. Une bonne histoire est normalement composée d'une introduction, d'un développement et d'une conclusion (qui s'écrit en dernier). Il est bien entendu que l'on parle d'une histoire au passé dès lors qu'on a écrit la conclusion. Parfois, l'intro, le développement et la conclusion s'écrivent le même soir, dans ce cas, on parle de plan cul s'il y a eu échange charnelle, ou de rencontre foireuse si les protagonistes en sont restés au stade de la conversation.

Sortir avec : Verbe d'action utilisé pour conter son histoire (en cours de rédaction) (cf plus haut) avec son petit ami (cf plus haut).


Je vous invite tous à participer à l'élaboration de ce manuel, dans l'intérêt de l'humanité.
Si certains trouveront cela puéril, je dirais qu'ils ont la chance d'avoir rencontré des gens qui partagent les même notions qu'eux. Toutefois, il est de bon ton de rappeler que certains ont la cuisse un peu légère et le verbe pauvre (parfois même les 2 en même temps) et qu'il est bon de savoir ce que telle ou telle expression peut signifier pour les autres.

J'attend votre participation à tous avec une grand impatience. Je vous remercie de drainer aussi le maximum de personnes sur ce blog afin de remplir cette mission humanitaire et d'établir enfin une communication sereine entre les membres de la communauté humaine.

Bien à vous,

Votre dévoué

jeudi, janvier 25, 2007

C'est vrai


que j'ai l'accent qui roule, des chansons qui roucoulent... mais qu'est ce que je raconte moi !

C'est vrai que je n'écris pas souvent, que je m'étais promis de le faire régulièrement, mais voilà, des fois j'y arrive pas.
L'excellent Pedro (qui ne devrait pas oublier de nous montrer son délicieux séant) m'a soufflé ma note sur le film C.R.A.Z.Y.. Une merveille de film. Une histoire de vie.


Un film québecois, avec la succulente langue qui va avec (note pour plus tard : après l'italien, l'espagnol, le portugais, le hollandais, penser à goûter le québecois). Je disais donc un film québecois, avec la succulente langue qui va avec, les expressions fleuries, dont certaines qui bien que correctes en français sont très grossières dans la vieille province (ouh là, je crois que ça devient chiant cet article !). Un film qui raconte la vie, la vraie, avec de l'humour, de l'émotion, des croyances, des superstitions, des fous rires, des peurs, des réactions dégueulasses, d'autres qui sont bonnes.
C'est aussi un film qui montre qu'on a de la chance d'avoir des parents open qui nous acceptent tels qu'on est, que parfois, c'est pas parce que les gens sont bornés qu'ils ne sont pas fondamentalement bons.
La musique joue un rôle très important dans ce film. Une musique excellente. Depuis que je l'ai vu, je me passe Patsy Cline et Bowie en intraveineuse.

Bref, une note pas terrible terrible pour dire à quel point ce film m'a touché. Ca y est, j'ai de nouveau envie de me barrer au pays des Caribous et des bûcherons... Tsssss

lundi, janvier 08, 2007

7

J'ai vu ça sur plusieurs blogs, alors je vais honteusement pomper (non, pas les auteurs des blogs) cette idée.

Les 7 choses que je veux faire avant de mourir :
1> Passer quelques temps dans une yourte en mongolie
2> Tomber amoureux de quelqu'un qui sera amoureux de moi
3> Apporter
4> écrire un livre
5> Construire mon loft avec dojo
6> devenir beau
7> me réveiller tous les matins avant l'homme que j'aime pour le regarder se réveiller pour qu'il voie dans mon regard le bonheur de vivre avec lui

Les 7 choses que je fais bien :
1> La cuisine
2> écouter
3> analyser
4> la poterie
5> jouer un rôle
6> embrasser
7> réconforter dans mes grand bras

Les 7 choses que je ne sais ou ne peux pas faire :
1> ranger immédiatement après avoir dérangé
2> garder mon intimité secrète
3> tromper
4> l'impossible
5> le grand écart
6> ne pas m'emballer
7> prendre du plaisir à skier

Les 7 choses que je dis souvent :
1> oui ohf !
2> qu'est ce que j'ai encore fait ?
3> es tu sûr que ce ne serait pas plutot ... ?
4> rho le con !
5> de qu'est ce que ?
6> je suis sûr qu'en rajoutant un peu de faux poivre de malabar et des éclats de fève de cacao, ça apporterait une sophistication subtilement tribale, non ?
7> pfff j'ressemble vraiment à rien...

Mes 7 coups de cœur pour des célébrités :
1> Tom Ford
2> Madeleine Peyroux
3> Marc Ruffalo
4> Audrey Tautou
5> Christina Aguilera
6> Daniel Craig
7> Gaspard Uliel

7 personnes qui sont dans mes liens et à qui je vais demander de faire la même chose :

Ben j'ai pas de contacts dans ma liste, mais j'aimerais bien que la femme de ma vie le fasse aussi sur le sien euh'd'blog...

dimanche, janvier 07, 2007

Je les envie

Les jours passent, et moi je regarde passer les gens...

Comme j'envie ces gens qui sont capables de rester seuls et d'être heureux.
Il faut distinguer parmi eux, 2 catégories : ceux qui sont heureux d'être seuls, mais qui sont revêches à toute forme de relation sentimentale impliquant un engagement (eux, je ne les envie pas du tout), et ceux qui sont heureux nonobstant leur solitude tout en restant ouvert à l'hypothèse d'une belle rencontre pouvant aboutir sur une belle histoire (si tant est qu'il y ait eu une belle construction). Ceux là, je les envie. J'ai été de ceux là, pendant quelques temps. Et puis, la lassitude de ma condition s'est installée. Etre seul, s'endormir seul, se réveiller seul, ça va 5 mn, mais faut pas non plus en abuser. Au bout d'un moment, j'ai fini par me demander à quoi ça servait d'avoir du temps libre, si c'était pour le passer seul, pour prendre du plaisir seul. Et puis j'ai commencé à ressentir le manque d'une chaleur humaine. Pousser le thermostat de la chaudière n'y a rien changé, malheureusement (avouons que ça aurait été bien pratique).

Et puis, il y a d'autres gens que j'envie. J'aurais aimé, à 25 ans, faire ma découverte du monde de l'entreprise. Etre grand, mince et brun avec des cheveux bouclés en bataille, une barbe male rasée, et étudier, étudier, étudier, encore et toujours le genre humain, avec la quasi certitude de trouver après ma thèse un poste de recherche dans une université. Continuer dans cette insouciance que je n'ai jamais eu, et expérimenter les premiers déboires de la vie d'adulte, à 25 ans.

Mais voilà, ma vie à moi, elle est bien différente. J'ai 25 ans, et j'ai déjà travaillé dans une bonne grosse douzaine de boites différentes. J'ai déjà subi des licenciements, des restructurations, des rachats, les affres des impôts, les déboires avec les différents organismes sociaux, et tout et tout.
Aujourd'hui, j'ai un travail qui se stabilise, qui mange tout mon temps, et qui paie pas trop mal.

Pourtant, cette vie là, je ne l'aime pas trop. Elle a mangé mon insouciance. Elle a mangé mon émerveillement.

J'aurais aimé être un éternel étudiant...

vendredi, janvier 05, 2007

Quel James Bond suis-je ?

You are Daniel Craig
Daniel Craig
72%
Timothy Dalton
66%
Roger Moore
62%
George Lazenby
56%
Pierce Brosnan
49%
Sean Connery
49%
The sixth actor to play Bond in the movies promises to be a more realistic, down to earth and not so perfect James Bond, while still being a sexy womanizer.
Click here to take the "Which James Bond are you?" quiz...


Ca tombe furieusement bien, j'aurais pas voulu en être un autre !

;-)

l'Amour, pas pour moi....

L'amour, hum hum, pas pour moi,
Tous ces "toujours",
C'est pas net, ça joue des tours,
Ca s'approche sans se montrer,
Comme un traître de velours,
Ca me blesse, ou me lasse, selon les jours

L'amour, hum hum, ça ne vaut rien,
Ça m'inquiète de tout,
Et ça se déguise en doux,
Quand ça gronde, quand ça me mord,
Alors oui, c'est pire que tout,
Car j'en veux, hum hum, plus encore,

Pourquoi faire ce tas de plaisirs, de frissons, de caresses, de pauvres promesses ?
A quoi bon se laisser reprendre
Le coeur en chamade,
Ne rien y comprendre,
C'est une embuscade,

L'amour ça ne va pas,
C'est pas du Saint Laurent,
Ca ne tombe pas parfaitement,
Si je ne trouve pas mon style ce n'est pas faute d'essayer,
Et l'amour j'laisse tomber !

A quoi bon ce tas de plaisirs, de frissons, de caresses, de pauvres promesses ?
Pourquoi faire se laisser reprendre,
Le coeur en chamade,
Ne rien y comprendre,
C'est une embuscade,

L'amour, hum hum, j'en veux pas
J'préfère de temps de temps
Je préfère le goût du vent
Le goût étrange et doux de la peau de mes amants,
Mais l'amour, hum hum, pas vraiment !

Carla Bruni


Non-dits, non mais ! Non mais dis donc !!


C'est ridicule mais c'est comme ça,
si l'on recule on voit tout ça.
On voit s'éteindre dans le ciel,
les étoiles et les arc-en-ciels.

On verra bien, tu me disais,
ce que cela fera après,
dans le lit de tous les non-dits
sommeillent tous nos paradis.

Pris on s'dira c'qu'on voulait pas
se dire mal où ça fait là.
tu sais les enfants, c'est comme ça
dira pas, dira, dira pas !
mais quand dira ça fera là
mal à mon estomac


Non dit non mais non mais dit donc...

Ben voilà, j'ai découvert cette chanson hier, et je dois dire que le texte m'a soufflé. Il s'agit d'un extrait de la chanson Non-dits, par Olivia Ruiz et Christian Olivier (le chanteur des tetes raides).

Elle est à la fois dure, et légère... Un peu comme l'amour.

Moi j'ai pas envie de voir s'éteindre dans le ciel, les étoiles et les arcs en ciel. Non j'ai pas envie.

mardi, janvier 02, 2007

L'univers des possibles

C'est ce que 2007 représente à mes yeux.

Ces temps ci, mon moral joue aux montagnes russes. Du plus haut, au plus bas, avec toujours ce fond d'angoisse.
J'en parlais avec une amie qui m'a dit alors : "tu as tout : une jolie rencontre, un travail qui paie pas trop mal, un super appart. C'est quoi qui cloche ?"
Alors j'y pense, et j'y repense. Et c'est vrai que la stabilité semble se profiler à l'horizon, et pourtant, ça ne me rend pas heureux. C'est un peu comme si j'avais peur de cette stabilité hypothétique. Peur qu'elle m'enferme.
Cette rencontre me comble, mais m'angoisse. Tellement de rencontres auparavant m'ont déçu, m'ont blessé. Et puis il y a lui. C'est tot pour dire quoi que ce soit, si ce n'est que je suis bien quand je suis avec lui. J'ai pas envie de tirer des plans sur la comète, et pourtant, ma soif paradoxale de stabilité me conduit inéluctablement à me demander si ce que je fais en vaut la peine. Mais à cela, la seule réponse est l'expérience. Il faut essayer pour savoir. Et cette stabilité là ne m'effraie pas. C'est plutot dans ce cas l'hypothese d'une nouvelle déception qui m'angoisse. En effet, pourquoi serait il différent ? pourquoi ne me mentirait il pas lui ? pourquoi ne me trahirait il pas ? Parce qu'il est un individu à part entière différent de chaque autre individu. N'empeche que dans la différence, il y a parfois des ressemblances.
Et puis il y a le travail. Ce travail qui m'angoisse profondément, qui parfois m'empeche de dormir, qui me noue l'estomac. Le poids de toutes ces responsabilités, la peur d'être seul contre les autres. La peur de ne pas travailler avec ma direction, mais contre eux, sous le poids de leur caractère violemment colérique. Autant de facteurs qui me conduisent à me demander si j'ai choisi le bon métier, si je ne devrais pas changer. J'en arrive parfois à cautionner leurs gueulantes, en me culpabilisant. Comme si tout venait de moi.
Maintenant que la situation semble se stabiliser, j'ai peur de ne pas être à ma place, d'avoir mal choisi mon métier, de ne jamais parvenir à être heureux.


J'ai peur que ce soit la stabilité qui m'effraie. Peur que la porte des possibilités se referme. Comme si la stabilité était un verrou sur la porte du changement, des possibilités, des nouveautés. Comme si ma vie s'arrêtait un peu. C'est sans doute lié avec un autre probleme : la difficulté à accepter que les situations puissent être temporaires... Pour moi quand quelque chose existe, c'est pour toujours...

Voilà quelques pensées, jetées à plat, et sans pudeur...

Carnet noir

Mes chers lecteurs,

C'est dans la plus grande allegresse que nous avons tous appris le décès du pas trop regretté 2006.
Faisant preuve d'un caractère plutôt indéfinissable, parfois capricieux, et souvent porteur d'instabilité, 2006 s'est pourtant rattrappé sur la fin de sa vie.

Son successeur 2007 a la lourde tâche de proroger les bienfaits tardivement prodigués par le défunt.

ALors, amis lecteurs, je profite de cet éloge funèbre quelque peu irrévérencieux pour vous souhaiter à tous une excellente année 2007. Je vous souhaite 365 merveilleux jours. L'abondance, la prospérité, surtout en Amour, ce carburant universel. Je vous souhaite des matins blancs, des nuits de velours pourpre, des siestes roses, des journées de verdure...

Que l'allégresse s'empare de vos foyers, que l'angoisse quitte vos coeurs, qu'une douce chaleur entoure votre âme, et que l'Amour vous habite.

Que la vie soit belle, surtout, pour vous tous. Soyez heureux, et aimez vous.

Merveilleuse année à tous