Les jours passent, et moi je regarde passer les gens...
Comme j'envie ces gens qui sont capables de rester seuls et d'être heureux.
Il faut distinguer parmi eux, 2 catégories : ceux qui sont heureux d'être seuls, mais qui sont revêches à toute forme de relation sentimentale impliquant un engagement (eux, je ne les envie pas du tout), et ceux qui sont heureux nonobstant leur solitude tout en restant ouvert à l'hypothèse d'une belle rencontre pouvant aboutir sur une belle histoire (si tant est qu'il y ait eu une belle construction). Ceux là, je les envie. J'ai été de ceux là, pendant quelques temps. Et puis, la lassitude de ma condition s'est installée. Etre seul, s'endormir seul, se réveiller seul, ça va 5 mn, mais faut pas non plus en abuser. Au bout d'un moment, j'ai fini par me demander à quoi ça servait d'avoir du temps libre, si c'était pour le passer seul, pour prendre du plaisir seul. Et puis j'ai commencé à ressentir le manque d'une chaleur humaine. Pousser le thermostat de la chaudière n'y a rien changé, malheureusement (avouons que ça aurait été bien pratique).
Et puis, il y a d'autres gens que j'envie. J'aurais aimé, à 25 ans, faire ma découverte du monde de l'entreprise. Etre grand, mince et brun avec des cheveux bouclés en bataille, une barbe male rasée, et étudier, étudier, étudier, encore et toujours le genre humain, avec la quasi certitude de trouver après ma thèse un poste de recherche dans une université. Continuer dans cette insouciance que je n'ai jamais eu, et expérimenter les premiers déboires de la vie d'adulte, à 25 ans.
Mais voilà, ma vie à moi, elle est bien différente. J'ai 25 ans, et j'ai déjà travaillé dans une bonne grosse douzaine de boites différentes. J'ai déjà subi des licenciements, des restructurations, des rachats, les affres des impôts, les déboires avec les différents organismes sociaux, et tout et tout.
Aujourd'hui, j'ai un travail qui se stabilise, qui mange tout mon temps, et qui paie pas trop mal.
Pourtant, cette vie là, je ne l'aime pas trop. Elle a mangé mon insouciance. Elle a mangé mon émerveillement.
J'aurais aimé être un éternel étudiant...
Comme j'envie ces gens qui sont capables de rester seuls et d'être heureux.
Il faut distinguer parmi eux, 2 catégories : ceux qui sont heureux d'être seuls, mais qui sont revêches à toute forme de relation sentimentale impliquant un engagement (eux, je ne les envie pas du tout), et ceux qui sont heureux nonobstant leur solitude tout en restant ouvert à l'hypothèse d'une belle rencontre pouvant aboutir sur une belle histoire (si tant est qu'il y ait eu une belle construction). Ceux là, je les envie. J'ai été de ceux là, pendant quelques temps. Et puis, la lassitude de ma condition s'est installée. Etre seul, s'endormir seul, se réveiller seul, ça va 5 mn, mais faut pas non plus en abuser. Au bout d'un moment, j'ai fini par me demander à quoi ça servait d'avoir du temps libre, si c'était pour le passer seul, pour prendre du plaisir seul. Et puis j'ai commencé à ressentir le manque d'une chaleur humaine. Pousser le thermostat de la chaudière n'y a rien changé, malheureusement (avouons que ça aurait été bien pratique).
Et puis, il y a d'autres gens que j'envie. J'aurais aimé, à 25 ans, faire ma découverte du monde de l'entreprise. Etre grand, mince et brun avec des cheveux bouclés en bataille, une barbe male rasée, et étudier, étudier, étudier, encore et toujours le genre humain, avec la quasi certitude de trouver après ma thèse un poste de recherche dans une université. Continuer dans cette insouciance que je n'ai jamais eu, et expérimenter les premiers déboires de la vie d'adulte, à 25 ans.
Mais voilà, ma vie à moi, elle est bien différente. J'ai 25 ans, et j'ai déjà travaillé dans une bonne grosse douzaine de boites différentes. J'ai déjà subi des licenciements, des restructurations, des rachats, les affres des impôts, les déboires avec les différents organismes sociaux, et tout et tout.
Aujourd'hui, j'ai un travail qui se stabilise, qui mange tout mon temps, et qui paie pas trop mal.
Pourtant, cette vie là, je ne l'aime pas trop. Elle a mangé mon insouciance. Elle a mangé mon émerveillement.
J'aurais aimé être un éternel étudiant...
Articles
7 commentaires:
c trop attendrissant!!!
j'aime bcp!
Mon Ludo, chasse moi cette amertume de ton coeur ! Tout le monde aurait aimé être autre chose si on y réfléchit. Moi j'aurais aimé avoir le courage de partir au Sénégal y'a 2 ans quand j'en avais l'opportunité, moi j'aurais aimé ne pas avoir vécu autant d'échecs sentimentaux aussi... Mais je suis là, je suis ce que je suis, et les regrets ne servent à rien, sinon à s'enfoncer. En plus, toute chose a du positif et du négatif. Tu as fait 12 boîtes à 25 ans : cool, tu as déjà une expérience top ! Tu connais beaucoup plus de choses que d'autres qui ont le même boulot depuis 5 ans, 10 ans...
C'est très beau ce que tu as écrit, et je ne pense pas que tu sois suicidaire (tu me le dirais ?!) mais j'aime pas trop cette amertume ou ces regrets sur ce que tu es aujourd'hui. C'est TA vie, c'est TOI, respecte-toi ! Ne crache pas dessus comme ça, c'est pas sympa, en plus elle est loin d'être pourrie ta vie !
Enfin moi je serai toujours là pour te rappeler au moins une jolie chose dans la vie : l'Amitié...
je ne peux qu'être touché par ce texte. Mais aussi par les quelques autres textes du même genre écrits ailleurs sur ces pages. Sur ce chemin, je n'en suis pas du tout au même point. Et pourtant toutes tes questions me renvoient à ce que je vis.
Voilà, merci.
Merci de ton commentaire SpicyNico
Il est smpa hein, mon copain spicynico ;-)
Mais dis-toi que tu as encore tout le temps, 25 ans c'est encore jeune! On est dans une société où règne le culte de la performance, toujours plus haut, plus vite, plus fort. Ce qui compte c'est de toujours avoir l'espoir de réaliser ses rêves sans forcément toujours devoir y parvenir. Car si il n'y a plus de rêve et de désir, la vie sonne terriblement creux!
Besito
Keep up the good work.
Enregistrer un commentaire