mercredi, novembre 21, 2007

Being Christina (pas malkovitch)

Mon très Cher Lecteur,

Non, je ne suis pas devenu schyzophrène, je ne me pose pas de questions identitaires, quoique...
Non il ne s'agit pas de ça, mais plutot de la chanson d'Anaïs.

Once, I used to be Anaïs, now I am Christina...

Remember :

Oh l'enfoiré m'annoncer ça comme ça de but en blanc
J' sais même pas qui c'est
cette foutue Christina cette pute en blanc...
Une infirmière nan mais j' te jure
Bah faut qu'on t'opère ça c'est sûr
Je verrais bien une ablation
Sans tes couilles tu sera p'tête moins con...

Oh j'ai du rimmel plein les yeux
Et en plus y pleut...

Et merde chui en r'tard
Faut qu' j' les prévienne... bah où est mon portable?...
Ah nan!...j' l'ai laissé au bar...
C'est bien ma veine il était sur la table...
A tous les coups on m' la piqué
Ou un mec saoul l'a embarqué
J'dois être au bureau dans 10 min
J'y s'rai pas à cause de cette pute..
Aïe ...mon talon a foutu l'camps...
Et 'pleut à torrent...

Y'a pas une cabine téléphonique
dans ce putain de quartier de merde?!
Ah ben super l'bar est fermé
J'ai raté mon rendez-vous
Quoi?! Qu'est-ce t'as toi?
T'as jamais vu une nana sans parapluie?!
Pourquoi tu m' regardes comme ça?
T'as rien d'autre à foutre cet après midi?...
"Excusez moi madame mais vous allez vous faire renverser
Montez sur le trottoir, c'est moins risqué..."
Mademoiselle! C'est mademoiselle!
Et puis d'abord de quoi j' me mêle?!
Nan mais c'est vrai ça hein? De quoi j' me mêle?!
De quoi j' me mêle?! Manquait plus qu' la grêle...

Pourquoi ces murs blancs?...
J'crois qu' j' peux plus bouger...
La douleur s'étend...
J'arrive à peine à respirer...
Qu'est-ce qui s'est passé? Qu'est-ce que j'ai mal...
Qu'est-ce qui s'est passé? Mon dieu j'ai mal...
"Bonjour je m'appelle Christina,
Je suis l'infirmière qui s'occupe de vous Madame,
je vous apporte votre petit déj.."

Christina...Petit déj...
J' crois bien qu'il neige...

Tu vois lecteur, aujourd'hui, je suis la Christina d'une autre Anaïs. Et je suis partagé. La dichotomie n'est pas de monde, il n'est pas blanc, ou noir. Et aujourd'hui, je l'expérimente à mort.
L'autre Anaïs, est beau, brillant, et jeune, plus jeune. Bon ok, Christina n'est pas si vieille, mais bon.

Parfois, il faut savoir faire des sacrifices, ou regarder la situation autrement.
Option 1, le sacrifice : Me dire que la morale aurait bon dos pour continuer à me morfondre comme il faut sur ma situation sentimentales quasi soap-operesque, et que c'en est trop. Alors, la morale, je la prends, je la retourne, et je l'encule...
Option 2, L'autre point de vue : Me dire qu'après tout je n'ai rien fait pour ça, ou presque, et qu'on ne peut prendre que ce qui est disponible.

Même quand j'étais Anaïs, je n'ai jamais blamé l'autre Christina... Ce qui n'est pas disponible ne peut être pris...

mercredi, novembre 14, 2007

Ecrit il y a quelques temps...

J'ai retouvé ça dans mes affaires, je me suis dit que ce serait sympa de vous le faire partager, vous mes lecteurs adorés (Franck Dubosq sort de ce corps...!!!)

Enfoncé dans les brumes, je ne reconnais rien

De cette vie plaisante que je voulais la mienne

Prisonnier de carcans pour ma soupe et mon pain

Je sais bien qu’être libre, c’est choisir ses chaînes

Quelques jours consacrés à une fausse liberté

Le soleil et le sel m’ont aidé à y croire,

Le retour consenti sur les routes pavées

Non pas d’or ni de miel, et sous une lumière noire

Sur ces flots agités, spectres d’une paix glaciale

Je ne vois aucun phare auquel me raccrocher

Je n’veux pas explorer les fosses abyssales

Mon raffiot sans une carte continue son trajet

jeudi, novembre 08, 2007

C'est insensé


Plus je t'embrasse, plus j'aime t'embrasser
Plus je t'enlace, plus j'aime t'enlacer
Le temps qui passe ne peut rien y changer
Mon coeur bat quand tu t'en vas
Mais tout va bien quand tu reviens car
Plus je t'embrasse, plus j'aime t'embrasser
Je ne peux m'en passer

J'en ai tellement envie que j'oublie tout dans la vie
C'est insensé que j'aime t'embrasser

Plus je t'embrasse, plus j'aime t'embrasser
Plus je t'enlace, plus j'aime t'enlacer
Le temps qui passe ne peut rien y changer
Mon coeur bat quand tu t'en vas
Mais tout va bien quand tu reviens car
Plus je t'embrasse, plus j'aime t'embrasser
Je ne peux m'en lasser
J'en ai tellement envie que j'oublie tout dans la vie
C'est sans cesse que j'aime t'embrasser

Plus tu m'aimes, plus je t'aime
Plus j'aime t'embrasser !

Paroles: Ben Ryan (1926), Fr: Max François
Ne pas prendre tout le texte au pied de la lettre, ndlr

jeudi, octobre 04, 2007

Secret

Je ne pouvais pas rester 3 mois sans écrire, quand on est un jeune homme bien élevé, ça ne se fait pas.

Hier soir, je suis allé voir le film Un Secret. Parce que j'ai lu le livre et qu'il m'a bouleversé. Parce que j'adore l'esthétique des années 40. Parce que je suis très secrètement amoureux de Cécile de France.

Si l'esthétique de l'époque et de la belle ont assuré, l'histoire n'a pas été tout à fait à la hauteur du livre, même si elle est très fidèle.

Et puis, des secrets, tout le monde en a. Moi j'en ai plein. Mais comme on dit en Suisse, un s'cret, c't'un s'cret. Ca ne se révèle pas, jamais. On ne dit pas qu'on est quasi démissionnaire tant qu'on n'a pas assuré ses arrière, même pas respect humain. On ne dit pas que les hommes mariés c'est pas bien, ça non alors, on ne le dit pas. On ne dit pas qu'on a un stress tel au boulot qu'on a l'estomac flingué, ça relève du secret médical.

Après, on peut parler d'autres chose, comme du Sunday Poison... mais une autre fois.

Et puis on ne dit pas tout ça, parce que l'air de rien, y a du public ici, même du public proche. Et qu'on a parfois du mal à se livrer quand on est lu...

jeudi, juillet 05, 2007

C'est facile Alexandre, hein ?

Vous en avez rêvé,
eh bien voici un nouvel article composé de mes blanches mains...
Vous l'avez demandé,
Je l'ai fait en alexandrins

J'aurais voulu cueillir les fleurs de ton angoisse
Vagabondant transi au torrent de tes larmes
Dans ce jardin perdu, dans cette pauvre impasse
Mon corps abandonné à tes mains telles des armes...

Ballotant çà et là au fond de ton marasme
La noirceur de ton coeur ne me reflète en rien
Profondément blessé imaginant tes spasmes
Je t'ai aimé si fort que j'ai brisé mes mains

Et le temps dans mon ventre s'égraine en sablier,
Notre impalpable ami a accoisé les flots,
Notre conjugaison à jamais modifiée...

Le verbe reste le même mais le mode est distinct
Et si j'erre aujourd'hui, c'est près d'un beau ruisseau.
Je t'aime toujours si fort, j'ai retrouvé mes mains...

Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait bien évidemment totalement fortuite... c ela va sans dire !

lundi, mai 28, 2007

Pourquoi viens tu si tard ?


Je sais, je sais, je n'écris que trop peu souvent sur ce blog. C'est à dire qu'il y a tant de choses que j'aimerais dire et dont je me censure pour éviter qu'elles ne tombent sous les yeux des protagonistes... Et puis ça me force à un peu de pudeur, c'est pas plus mal.

Comment pendant à cette fausse pudeur, je vais faire du vrai exhibitionnisme. J'ai été littéralement happé, kidnappé, samedi dernier par un film qui m'a ôté ma raison et le contrôle de mes émotions : Les Chansons d'Amour.

Qu'elle va être difficile à rédiger cette note, mes chers lecteurs. Je ne dois sous aucun prétexte vous révéler le contenu de l'histoire, pas la moindre goutte. J'ai été atomisé par cette histoire, car je n'en savais rien. C'est totalement vierge que j'ai investi la salle obscure, que je me suis livré à la lumière pale sur la toile, en animal docile, le coeur ouvert, les yeux offerts, les lèvres humides.
J'ai été kidnappé par ce film. Plus rien ne sera jamais plus pareil. J'en suis ressorti hagar, cherchant alentour un regard compatissant. Mon grand ami m'accompagnait dans cette épreuve. Il a été conquis. Moi kidnappé. Je cherchais des gens qui comprenaient. Rien n'en fût, évidemment. Il eut fallu pour cela qu'ils eussent conscience de ce qui se passait à quelques mètres de leur pas futiles et insouciants.
Je les regardais, en me disant : "ils ne savent pas... comment peuvent ils vivre sans savoir ?".

Bref, vous l'avez compris, il s'est passé quelque chose. Je n'aime pas Paris, largement mis en valeur dans ce film, mais qu'importe. Ludivine Sagnier chante faux, mais qu'importe. Louis Garel est d'une beauté sans borne, mais qu'importe. Le grave cotoie la légèreté faussement candide d'une certaine jeunesse, tandis que l'autre jeunesse peine à se maintenir...

D'une beauté époustoufflante par son normalisme et sa véracité, cette oeuvre rencontre, comme toujours les critiques d'une population hermétique à ce qui n'est pas prémaché. Ce film nous laisse penser, il nous laisse imaginer. Il nous fait souffrir et verse sur nos plaies béantes un nectar de bonheur contrastant.

Ce qui me rassure en lisant les critiques spectateurs, c'est qu'en regardant les autres critiques des spectateurs assassins, on constate que Spiderman 3 est un chef d'oeuvre du 7eme art...
Tant mieux, chaque chose est à sa place.

Tiens, je crois que je vais écrire au réalisateur...


mercredi, mai 16, 2007

Quand le lobby Gay abuse la vieille dame de Roubaix


Tandis que je farfouillais (ben oui, je farfouille souvent ! c'est mon travail de farfouiller...), j'ai trouvé ça, sur un célèbre site de vente par correspondance...

Les plus aguerris d'entre vous, ceux qui ont déjà fréquentés des sites où il est de coutume de décrire en quelque lettres le volume de son anatomie intime, auront reconnu une allusion au célèbre TTBM (très très bien monté). Pour les autres, vous aurez appris quelque chose.

La présence de cet encart à l'entrée de la gamme prêt à porter homme, me laisse supposer que le graphiste ou le créa, voire le responsable produit, sont des petits plaisantins et que la montée de sève du printemps a lieu aussi à Roubaix...

Le titre vous laissait supposer autre chose ? Rhoooo, comme vous avez l'esprit mal placéééééé !


Philosophie

Un ami qui me veut du bien m'a transmis ceci :

" L'acte de voyager contribue à apporter une sensation de bien-être physique et mental, alors que la monotonie d'une sédentarité prolongée ou d'un travail régulier engendre la fatigue et une sensation d'inadaptation personnelle. Les bébés pleurent souvent pour la seule raison qu'ils ne supportent pas de rester immobiles. Il est rare d'entendre un enfant pleurer dans une caravane de nomades. (...) "Notre nature, écrivait Pascal, est dans le mouvement. La seule chose qui nous console de nos misères est le divertissement." Divertissement. Distraction. Fantaisie. Changement de mode, de nourriture, d'amour, de paysage. Sans changement notre cerveau et notre corps s'étiolent. L'homme qui reste tranquillement assis dans une pièce aux volets clos sombrera vraisemblablement dans la folie, en proie à des hallucinations et à l'introspection. Des neurologues américains ont étudié des électroencéphalogrammes de voyageurs. Ils y ont constaté que les changements d'environnement et la prise de conscience du passage des saisons au cours de l'année stimulaient les rythmes du cerveau, ce qui apportait une sensation de bien-être et incitait à mener une existence plus active. Un cadre de vie monotone, des activités régulières et ennuyeuses entraînaient des types de comportement produisant fatigue, désordres nerveux, apathie, dégoût de soi-même et réactions violentes. "

Qu'en dites vous ?

Je sais que c'est pas très rigolo, mais vu que déjà presque personne ne réagit aux autres articles publiés, je vois pas pourquoi je ferais un effort. Na !

mardi, mai 15, 2007

Charité bien ordonnée...

Aujourd’hui, j’étais en recherche intensive de marchandises pour mon travail. Alors que j’étais en plein farfouillage professionnel, je suis tombé sur un produit tout à fait étonnant :

Le Micro Espion !

Aussi gros qu’une pièce de 2€, avec une portée de 800m. Mon imagination s’est immédiatement mise en branle, vous pensez bien ! Tout ce qu’on peut faire avec ça ! Le James Bond qui sommeille en moi n’a fait qu’un tour dans son smoking, et je me voyais déjà en train d’espionner à qui mieux mieux (oui, j’aime bien cette expression mémérisante, et alors ?).

Je me rends donc sur le site du professionnel revendeur d’indiscrétion. Et là, quelle ne fut pas ma surprise :

Eh ben oui, charité bien ordonnée commence par soi même ! Si ça c’est pas de l’imagination dans le bon sens !

vendredi, mai 04, 2007

Certitude contre floutitude

Ce soir s'achève la campagne présidentielle. Dimanche soir s'engage une période de 5 années durant lesquelles un changement profond va s'opérer, quelque soit l'issue de ce duel.

Nous nous retrouvons face à un duel bi-polaire : Un homme, une femme... la droite, la gauche... l'autorité, la confiance... la certitude contre la floutitude.
L'homme nous propose un programme certifié, ficelé, des idées sûres. La femme nous propose des concepts, des actions après concertation, des idées.
Certains reprochent à la femme ce manque d'affirmation, ce manque de données chiffrées, de dates certaines.
Moi je reprocherais à l'homme d'avoir déjà programmé les 5 années à venir, indépendemment de la volonté des Français. Je reprocherais à l'homme d'avoir déjà pris les décisions sur des évènements qui ne sont même pas embryonnaire. Je reprocherais à l'homme, son inflexibilité. De celles qui font peur, mais aussi et surtout, de celles qui font mal.

Qui peut se targuer aujourd'hui de savoir précisément ce qu'il faut pour la France, en long en large et en travers ? Qui connaît déjà le bilan détaillé du précédent gouvernement ? Qui sait déjà ce que la majorité des français va vouloir ?
Les Français voteront pour celui qu'ils désirent. Mais attention ! Cela ne signifie aucunement qu'ils adhèreront à toutes ses idées. C'est pour cela que la consultation est un bon choix. C'est le choix de la démocratie.

Celle qui dit qu'elle peut ne pas savoir, celle qui dit qu'il faut consulter, celle qui dit que la France a besoin de prendre confiance, plus que d'être réprimée, celle ci m'inspire confiance.
Elle m'inspire confiance dans ses colères, sincères, argumentées, sans bafouille.

Celui qui apparaît à un débat télévisé avec des symptômes évident d'une prise d'un certain bêta-bloquant (habituellement utilisés par les scientifiques en colloques pour garder son calme); celui qui répond à une attaque politique par une attaque personnelle sur un plan qu'il a chimiquement maîtrisé (la colère, la nervosité, ndla),
Celui ci, ne m'inspire aucune confiance. Il dirigera la pays d'une main de fer, il lèvera des forces qu'on ne soupçonne pas pour réprimer toute forme d'opposition à son projet narcissique, il détruira tout ce qui cherchera à l'empêcher de manipuler une nation pour panser sa blessure pédonarcissique.

La France, engluée depuis des lustres dans une indécision pathologique, sera battue jusqu'au sang, mordue dans sa chair à trop avoir frotté le velour de sa peau aux crocs ascerrés des loups. Peut être alors qu'elle trouvera la force de réagir et de décider qu'il est temps que les choses changent.


Vivement 2012 !

Si ma tante en avait, elle aurait un vélo d'hommes

Si j’étais une femme

J’aurais les yeux très clairs (puisque là j’ai les yeux de mon père)

J’aurais une forte poitrine

J’aurais une tendance à être naturellement mince sans faire trop d’effort

J’aurais des fesses incroyables (même si c’est déjà le cas)

Je serais toujours trop maquillée

Je serais en jupe les ¾ du temps

Je serais terriblement séductrice (puisque je suis déjà séducteur)

J’aurais des très grandes ambitions pour combattre l’injustice du traitement réservée aux femmes dans la société

Je parlerais 5 langues (mais ça c’est déjà le cas)

Je manierais le charme (mais pas la séduction car c’est vil) lors de négociation de plusieurs millions

Je porterais des chaussures épatantes, des Manolo Blanik par exemple, ou des Zegna peut être…

J’aurais des dessous incroyablement sexys

Je crois que je serais sans doute comme Sophie Marceau dans Anthony Zimmer, ou Eva Green dans Casino Royal...

Mais je serais sans doute seule car aucun homme ne supporte une femme avec des burnes…


vendredi, avril 27, 2007

4 petites heures...

Est-ce qu’une émotion excessive dans le positive compense le marasme de journées quasi totalement teintée de négatif ?

C’est une question que l’on est en droit de se poser. Je crois que non. Je crois que le positif et le négatif sont 2 comptes émotionnels distincts. Le fonctionnement de ces comptes diffère du fonctionnement en comptabilité. Leur remplissage respectif ne parvenant pas à une balance nulle, malheureusement.

Donc, en ce moment, c’est les montagnes russes dans le cœur, dans le ventre, dans la tête, dans le moral, de votre bienveillant serviteur.

Les écarts entre l’excessivement positif et le pitoyablement négatif me forçant à une gymnastique que mon état de fumeur ne me permet pas. Je l’accepte malgré tout.

Aussi, ai-je décidé que mes journée ne durent que 4 à 6h. Elles démarrent à 18h pétantes. Avant, je suis plongé dans un sommeil profond et agité de cauchemars. Vers 18h, je me réveille enfin, et je passe des journées plus délicieuses les unes que les autres.

La question est : pourquoi durent elles si peu de temps ? Combien de temps vais-je résister à ce rythme là ? Ségolène sera-t-elle élue présidente ? Nicolas boit il le rince doigt lorsqu’il va au restaurant ? L’ascenseur de l’immeuble d’Arlette a-t-il enfin été réparé ?

To be continued…

lundi, avril 23, 2007

Déménagement

Ben voilà, ça devait arriver. Mon bureau change de place dans l'open space. Je me retrouve dos à la porte, à la merci de tous les regards plus ou moins bienveillants.

Donc, finies les visites de blog en journée, sauf absence des patrons, et ça c'est pas gagné...

Arf...

dimanche, avril 22, 2007

Tendresse

Une excellente journée, et la difficulté surmontable mais présente, de rentrer et de ne pas serrer un autre dans mes bras, de ne pas baiser sa poitrine, de ne pas mordre sa nuque, de ne pas mêler ma langue à la sienne avant de le regarder, les yeux humides d'émotion sans lui dire à quel point je l'aime, et comme c'est bon de l'avoir dans ma vie.

C'est toujours surmontable, j'aime aussi ma solitude, mais parfois, ça fait chier... c'est tout.

jeudi, avril 19, 2007

Perdu de recherche


Depuis hier, je me suis mis en tête de retrouver mes charmants amis québecois que j'ai perdu de vue il y plusieurs années.
Nous nous étions rencontrés dans le Chianti, alors que j'y travaillais pour l'été. Ils sont venus dans l'agence qui m'accueillait, et qui disposait du seul point internet du village. Ils sont entrés, se sont adressés à nous dans un américain parfait, et quand j'ai annoncé le prix, Dominique s'est tourné vers Stephanie et lui a dit "t'as tu pris de quoi payer ?". J'ai alors immédiatement compris que j'avais à faire à des cousins d'amérique. Trop content de parler enfin un peu français avec quelqu'un d'autre que ma mère qui criait dans le téléphone parce que j'etais loin, je me suis vite lié d'amitié avec eux.
Nous avons passé des jours extrêmement agréables, vraiment. Visité Florence, San Giminiano (?) ensemble. Une semaine de bonheur.

Leur départ fut plutôt difficile à gérer. Je m'attache vite aux gens sympatiques moi. Et je m'étais attaché d'autant plus facilement à eux que je rêvais depuis des années d'une autre vie, sur un autre continent, dans le seul pays au monde qui n'est engagé dans aucun conflit armé. Une culture que j'apprécie beaucoup, une simplicité que j'adore, des hommes beaux à mourir... Un pays avec des vraies saisons (oui oui ma bonne dame), du bon air, un taux de chomage relativement faible, un prix de l'immobilier dérisoire...

Me voici donc depuis hier soir à écumer les annuaires québecois en recherche d'un Dominique Charbonneau. Mais voilà, ça reviendrait presque à cherche un Sebastien Leroy en France... Autant dire que je cherche un brin de foin dans une botte d'aiguille ! J'en ai déjà trouvé 300 !

Mais j'ai déjà fait pire que ça !

Quiconque serait cap' de m'aider à les retrouver, sera généreusement récompensé d'un groooooooooos calin. (Pedro, tu me files un coup de main ?)



lundi, avril 16, 2007

Fernet Branca makes me dirty


Wiki says : Amer (bitter) d'origine italienne surtout connu comme boisson du lendemain.. C'est une boisson alcoolisée à base de plantes au goût fort amer. Il contient entre autres de la gentiane, de la rhubarbe, de l’aloès, de la camomille, de la rue, de l’angélique, du safran et vieillit un an en foudres. Le Fernet Brancat peut se boire en apéritif, en digestif, voire en cocktail. Il est également réputé en cas d'estomacs fatigués, ou suite à des excès de boissons alcooliques. La distillerie du Fernet-Branca est située à Saint-Louis (Haut-Rhin). La distillerie est depuis 2004 un musée d'art contemporain

Et moi je vous certifie qu'après une bonne pochtronnade, terminer par un fernet branca ou 2 met en grande forme pour le lendemain !

Over

2 mois, c'est décidément un cap difficile à franchir. Une fois encore ça s'arrete à la date anniversaire.
Lui et moi n'etions pas compatible sur le fond. Pas mal de choses se passaient bien, mais trop de choses n'allaient pas ou plus. Nous en avons discuté et conclu que ce serait la meilleure chose pour chacun de nous. L'ultime étreinte a été très difficile. Physiquement, il se passe quelque chose, c'est sûr. Mais ça ne suffit pas.

Une histoire de plus qui s 'arrête. Il m'aura fallu 48h pour réaliser vraiment. Là, maintenant, c'est dur. Dur de savoir que je vais devoir affronter les journées seul, mais surtout rentrer et ne pas trouver le réconfort d'un torse tiède.

Je serre les dents, et j'affronte seul...

PS: oui je sais, il est pas drôle cet article. Promis, j'en cogite un plus rigolo.

lundi, mars 26, 2007

Les 26...


C'est un 26 mars, il y a 26 ans que j'ai vu le jour dans des circonstances que mon ascendant Cosette en cours de thérapisation m'interdit d'exposer...

Bref, (Cosette ! Sors de ce corps !), aujourd'hui j'ai 26 ans.

Je me suis toujours moqué des gens qui se la jouaient "victime" le jour de leur anniversaire, genre j'aime pas ça, blablabla... Eh bien aujourd'hui c'est mon tour de me lamenter (Cosette a refusé de sortir, désolé). Serait ce le début d'un sens de l'autodérision ? Non, faut pas rêver non plus.

J'ai donc 26 ans, et ma vie n'est pas exactement ce que j'aurais voulu qu'elle soit, même si j'ignore ce que j'aurais voulu qu'elle soit. Je suis au moins sûr que j'ai l'impression de vivre la vie d'un autre. Une vie qui en satisferait plus d'un, mais pas moi.

Je suis déprimé depuis ce matin, parce que l'anniversaire c'est le jour du bilan. Et mon bilan à moi ne me plait pas. J'ai un boulot qui ne me plait que tres moyennement, je ne sais toujours pas gérer mon argent, je suis caractériel, et j'arrive tout juste à satisfaire mon entourage.

J'aurais aimé avoir un parcours brillant pour qu'on me dise toute la fierté que je suscite. J'aurais aimé être le genre à me satisfaire de la situation que j'ai aujourd'hui. Mais voilà, ce n'est pas mon cas.

Je ne suis pas parti vivre à l'étranger, je n'habite pas un super loft, je n'ai eu aucune distinction, je n'ai pas un job qui me fait bander et pour lequel je suis content de me lever le matin.
Côté perso ça va plutôt bien. Même si je suis plutôt rustre et maladroit.

C'est vrai que l'anniversaire, c'est aussi la fin d'un cycle pour en débuter un autre, le moment de reprendre du poil de la bête et d'affronter la vie, de prendre les choses en mains. Mais voilà, je ne vois pas trop quoi faire pour la reprendre en main.

Et c'est pour ça qu'aujourd'hui j'aimerais chanter : Déprime à quoi tu rimes, avec ton parfum d'aspirine ?

mercredi, mars 21, 2007

Ode à un poulet très spécial


Un beau jour, grâce à Internet,
J'ai rencontré un poulet, et pas une poulette
Tout de suite je l'ai apprécié,
Tout de suite, tout allait comme sur des roulettes

On ne s'est pas vu souvent,
Et nous n'avons jamais été amants,
ce qui, avec Internet, n'est pas si fréquent,
Et ça nous a toujours paru évident

En tous cas, il est toujours là pour moi,
Quand ça va bien, et quand ça ne va pas.
Et même quand lui ne va pas bien,
Il est heureux pour moi, sans complexe aucun.

Il n'est jamais vilain, toujours adorable,
Il sait recevoir autour de sa jolie table,
Il est drôle, cultivé et intelligent,
Une perle rare qui jardine même par plein vent.

Ce poulet là a de la cuisse,
Et aussi quelques vices,
Heureusement d'ailleurs,
Les mecs parfaits, ça fait peur !

C'est pour moi un précieux ami,
Qui mérite largement que quelqu'un partage sa vie,
Comme les bons vins ou la haute gastronomie,
Il faut un grand connaisseur pour l'apprécier jusqu'à la lie !

Bisous mon poulet ! ;-)

PS: Je suis très mauvais en poèmes, je vous épargne donc les commentaires sur les non-sens de certaines phrases, fallait bien que ça rime !

mercredi, mars 14, 2007

Je quitte le WWTSPA


Mes chers amis,

Les temps changent, et la conjoncture actuelle me pousse tout naturellement à renoncer au WWTSPA (We Want To See Pedro's Ass).
Que les discidents ne se réjouissent pas trop, je ne rejoins aucun camp.

Seulement, j'ai eu une révélation. J'ai découvert le plus beau cul de toute l'histoire de l'humanité. Michelange était borgne je crois, puisque même ses oeuvres n'égalent pas la perfection du séant de mon aimé.

Ayant caressé des cils la perfection faite fesse, je ne peux plus désirer regarder d'autres postérieurs, ceux ci n'étant par nature que moins délectables.

Que mes frères d'armes me pardonnent, j'espère qu'ils comprendront

lundi, mars 12, 2007

Grand concours !

Bonjour à tous,

face au fulgurant succès du concours "un nom pour mon poisson" organisé sur le blog de mon compère CKBB, j'ai moi aussi un concours à vous proposer.

M'étant lancé très récemment dans une activité artistique susceptible d'être connue du grand public, j'ai besoin d'un nom d'artiste.

Un petit indice : je prête ma voix, grave et dandiesque, pour un morceau d'électro décadente. Je suis donc le "featuring", et il faut un nom pour mettre sur la pochette du single ! (ben oui j'y crois, à moooooort !).

Allez, lancez vous, le vainqueur aura droit à son exemplaire dédicacé !


vendredi, mars 02, 2007

Quand parfois, je n'ose pas...

... partir du bureau alors que je n'attend que ça. Il m'arrive périodiquement d'avoir fini mes tâches de la journée et d'avoir perdu toute forme de motivation, et d'avoir envie de regagner mes pénates et les bras musclés et le torse velu de mon poulet d'amour.

Mais bon, vu qu'on n'est pas nombreux dans le bureau, ben j'ose pas... surtout quand je suis déjà parti tôt la veille ! ;-)

lundi, février 26, 2007

Fuite ou sauvegarde ?

Depuis plusieurs mois déjà j'occupe un poste à responsabilité au sein d'une structure précaire, encadré par des gens un peu sanguins...

Depuis plusieurs moi déjà, je suis passé par plusieurs phases : perte du sommeil, prise de poids, perte de poids, tabagisme intensif, et j'en passe...

Depuis plusieurs mois déjà, je me dis que je devrais partir de ce poste. Mais je remplis tant bien que mal ma mission, et la structure se pérennise. J'aurais tendance à dire que ma situation devrait se perenniser également, mais je supporte de moins en moins la pression que l'on met sur mes épaules, et je me sens de moins en moins compétent.

On me refuse tout droit à l'erreur, et je ne sais plus vraiment quoi faire. Des erreurs, je continuerai à en faire quelque soit le poste, du moins je pense.

Alors que faire ? J'ai parfois une furieuse envie de trouver un boulot plus calme, à côté de chez moi. Mais ne serait ce pas de la fuite ? Peut etre dois je continuer à affronter la situation jusqu'à la résoudre, pour avancer plus sereinement.

Serait ce un abandon ? Serait ce un échec ? Ou serait ce tout simplement un geste de survie...

Vous en pensez quoi vous ? Eclairez moi...

vendredi, février 16, 2007

Manuel d'amour, annexe

Amour : nm Etat de confusion mentale et physique avancée dans lequel le sujet se retrouve dans un état d'ébullition considérant tout et son contraire avec la légèreté du grand sérieux. Particularité de cet état, il est paradoxalement consommateur et fournisseur d'énergie, avec toutefois un bilan positif. Cet état est corrolaire du syndrôme dit "du nuage".

dimanche, février 11, 2007

Rencontres

Hier soir, ce fût ma soirée gay de l'année.

Grâce à mon grand ami CKBB, j'ai fait la connaissance du sieur Fredot et de sa tendre moitié, qui sont vraiment très sympatiques tous les 2. Ca fait du bien de pouvoir discuter avec des gens qui n'ont pas un vide sidéral entre les 2 oreilles.

Nous sommes donc sortis, et j'avoue, avec CKBB, on a fait un peu les commères. C'etait amusant de voir tous ces gens en chasse...

J'ai cependant compris pourquoi je ne fréquente pas ces endroits le reste du temps : trop de bruit, je n'entends pas ce que disent les gens puisque je suis plus haut... Je trouve que ça coupe un peu la communication, moi qui en suis tellement friand...

Voilà, encore une note pas très utile... (bon on m'a fait remarquer récemment que mon blog était bien écrit, mais peut être trop, pas assez fun... allez je fait un POUETTT, c'est plus rigolo)

Bonne nuit mon Poulet

Grâce à mon alter ego féminin, j'ai découvert il y a peu des petites séries d'animation québecoises hilarantes...

J'avais bien envie de partager ça avec vous, alors je vous encourage à suivre ce lien :

http://www.tetesaclaques.tv/videolow.php?vid=20

mardi, février 06, 2007

Séance Miam

Dans ma très grande gourmandise, et dans l'optique de compenser le manque cruel de tendresse qui se fait sentir ces temps ci (devrais je dire ces mois ci ?), je fais une grande consommation de biscuits chocolatés.

Moi mes préférés ce sont ceux qui ne sont que pour les enfants, version chocolat noisette.

Mais attention, les vrais hein ! De là où je vous écris, derrière mon écran, je boulotte la version économique de chez champion, ben c'est pas bon, y a pas de morceaux de noisettes...

Voilà une note qui ne sert à rien !

De qui se moque t on ?

C'est ma minute "vieille dame". Oui, ce matin, je me transforme le temps de vous écrire ce petit billet, en vieille dame, histoire de demander :

MAIS DE QUI SE MOQUE T ON ?

Ce matin, alors que j'étais en pleine séance de gros calin (à mon oreiller, ne nous égarons pas) mon radio réveil m'a soudain informé que la banque du sang lançait un appel : il manque 800 donneurs par jours.

Or, savez vous ce qui m'est arrivé la dernière fois que j'ai voulu aller donner mon sang ? Hein ? Vous le savez ? Eh ben le méchant monsieur n'a rien trouvé de mieux que de me répondre que je faisais partie d'une population à risque, et que donc, il ne pouvais pas le prendre, mon sang.

J'ai bien pensé, dans un sursaut d'altruisme et de philantropie, que je n'avais qu'à me présenter ailleurs et mentir au questionnaire, comme ça, la question ne se posait pas, on aurait pris mon sang, et j'aurais sauvé des vies.

Eh bien NON. N'en déplaise à mon coté altruiste, il est hors de question de mentir à leur putain de questionnaire. Je ne suis pas plus à risque que les dragueurs de nightclub, et donc, je ne vois pas pourquoi on refuserait mon sang... Cela signifierait il aussi qu'ils ne font pas de tests sur tous les echantillons ? Moi je voudrais pas dire, mais ça m'inquiete quand même horriblement...

Jadis, j'étais tombé sur un médecin qui jouait dans la même équipe que moi (métaphore que j'apprécie particulièrement... ben oui, il était du batiment aussi, de la jaquette, de la fenêtre d'en face). Au moment de la dite question, il avait répondu à ma place et avait pris mon sang.

Ben oui, comme eut dit ma grand mère (paix à son âme) :

Un cheval donné, on lui regarde pas les dents !

dimanche, février 04, 2007

Manuel d'amour, annexe 1

Dans la série Manuel d'amour, une question existentielle, et bien de saison (même s'il faut bien reconnaitre qu'il n'y a plus de saison ma bonne dame...).

A partir de combien de temps peut on envisager de fêter la St Valentin avec quelqu'un...?

Si l'on considère que cela est relatif à l'intensité du sentiment amoureux, il faut tout de même bien reconnaître que cela est directement lié à la durée (bien habile qui peut se prétendre amoureux au bout de 2 semaines). En effet, on ne peut se dire veritablement amoureux qu'après avoir fait connaissance un minimum, non ?

J'attends vos réponses (qui elles même se font bien attendre !) avec impatience !

Bien à vous,

Votre dévoué

mercredi, janvier 31, 2007

Des barres, des points, sur les T sur les I

Mes chers lecteurs,

Devant le recrudescence de malentendus dans les rencontres amoureuses, il me semble urgent d'agir.

Voici donc le dictionnaire des rapports humains, rubrique amour.

Je vous propose des définitions mûrement réfléchies avec ma consoeur potagère, et mon confrère rital. Participation faite du géant brioché.

Rencontre : mise en présence volontaire de 2 individus consentant

Petit ami : personne avec laquelle on a passé au moins 5 soirées (à défaut moments en journée compris), que l'on a embrassé avec la langue en dehors de toute coucherie (attention, le baiser lingual durant la coucherie ne compte pas), et avec qui on peut avoir des conversations pluridisciplinaire (qu'importe la langue). D'aucuns trouveront le délai de 5 soirée excessif, cependant l'auteur se voit contraint de rappeler que certains individus changent d'avis avec une déconcertante facilité, et que l'indécision est inversement proportionnelle au nombre de rencontres.

Plan cul : rencontre charnelle de 2 individus n'ayant nullement l'intention d'avoir des conversations pluridisciplinaires.

Histoire : suite de rencontres dont le minimum est fixé à 2. Une bonne histoire est normalement composée d'une introduction, d'un développement et d'une conclusion (qui s'écrit en dernier). Il est bien entendu que l'on parle d'une histoire au passé dès lors qu'on a écrit la conclusion. Parfois, l'intro, le développement et la conclusion s'écrivent le même soir, dans ce cas, on parle de plan cul s'il y a eu échange charnelle, ou de rencontre foireuse si les protagonistes en sont restés au stade de la conversation.

Sortir avec : Verbe d'action utilisé pour conter son histoire (en cours de rédaction) (cf plus haut) avec son petit ami (cf plus haut).


Je vous invite tous à participer à l'élaboration de ce manuel, dans l'intérêt de l'humanité.
Si certains trouveront cela puéril, je dirais qu'ils ont la chance d'avoir rencontré des gens qui partagent les même notions qu'eux. Toutefois, il est de bon ton de rappeler que certains ont la cuisse un peu légère et le verbe pauvre (parfois même les 2 en même temps) et qu'il est bon de savoir ce que telle ou telle expression peut signifier pour les autres.

J'attend votre participation à tous avec une grand impatience. Je vous remercie de drainer aussi le maximum de personnes sur ce blog afin de remplir cette mission humanitaire et d'établir enfin une communication sereine entre les membres de la communauté humaine.

Bien à vous,

Votre dévoué

jeudi, janvier 25, 2007

C'est vrai


que j'ai l'accent qui roule, des chansons qui roucoulent... mais qu'est ce que je raconte moi !

C'est vrai que je n'écris pas souvent, que je m'étais promis de le faire régulièrement, mais voilà, des fois j'y arrive pas.
L'excellent Pedro (qui ne devrait pas oublier de nous montrer son délicieux séant) m'a soufflé ma note sur le film C.R.A.Z.Y.. Une merveille de film. Une histoire de vie.


Un film québecois, avec la succulente langue qui va avec (note pour plus tard : après l'italien, l'espagnol, le portugais, le hollandais, penser à goûter le québecois). Je disais donc un film québecois, avec la succulente langue qui va avec, les expressions fleuries, dont certaines qui bien que correctes en français sont très grossières dans la vieille province (ouh là, je crois que ça devient chiant cet article !). Un film qui raconte la vie, la vraie, avec de l'humour, de l'émotion, des croyances, des superstitions, des fous rires, des peurs, des réactions dégueulasses, d'autres qui sont bonnes.
C'est aussi un film qui montre qu'on a de la chance d'avoir des parents open qui nous acceptent tels qu'on est, que parfois, c'est pas parce que les gens sont bornés qu'ils ne sont pas fondamentalement bons.
La musique joue un rôle très important dans ce film. Une musique excellente. Depuis que je l'ai vu, je me passe Patsy Cline et Bowie en intraveineuse.

Bref, une note pas terrible terrible pour dire à quel point ce film m'a touché. Ca y est, j'ai de nouveau envie de me barrer au pays des Caribous et des bûcherons... Tsssss

lundi, janvier 08, 2007

7

J'ai vu ça sur plusieurs blogs, alors je vais honteusement pomper (non, pas les auteurs des blogs) cette idée.

Les 7 choses que je veux faire avant de mourir :
1> Passer quelques temps dans une yourte en mongolie
2> Tomber amoureux de quelqu'un qui sera amoureux de moi
3> Apporter
4> écrire un livre
5> Construire mon loft avec dojo
6> devenir beau
7> me réveiller tous les matins avant l'homme que j'aime pour le regarder se réveiller pour qu'il voie dans mon regard le bonheur de vivre avec lui

Les 7 choses que je fais bien :
1> La cuisine
2> écouter
3> analyser
4> la poterie
5> jouer un rôle
6> embrasser
7> réconforter dans mes grand bras

Les 7 choses que je ne sais ou ne peux pas faire :
1> ranger immédiatement après avoir dérangé
2> garder mon intimité secrète
3> tromper
4> l'impossible
5> le grand écart
6> ne pas m'emballer
7> prendre du plaisir à skier

Les 7 choses que je dis souvent :
1> oui ohf !
2> qu'est ce que j'ai encore fait ?
3> es tu sûr que ce ne serait pas plutot ... ?
4> rho le con !
5> de qu'est ce que ?
6> je suis sûr qu'en rajoutant un peu de faux poivre de malabar et des éclats de fève de cacao, ça apporterait une sophistication subtilement tribale, non ?
7> pfff j'ressemble vraiment à rien...

Mes 7 coups de cœur pour des célébrités :
1> Tom Ford
2> Madeleine Peyroux
3> Marc Ruffalo
4> Audrey Tautou
5> Christina Aguilera
6> Daniel Craig
7> Gaspard Uliel

7 personnes qui sont dans mes liens et à qui je vais demander de faire la même chose :

Ben j'ai pas de contacts dans ma liste, mais j'aimerais bien que la femme de ma vie le fasse aussi sur le sien euh'd'blog...

dimanche, janvier 07, 2007

Je les envie

Les jours passent, et moi je regarde passer les gens...

Comme j'envie ces gens qui sont capables de rester seuls et d'être heureux.
Il faut distinguer parmi eux, 2 catégories : ceux qui sont heureux d'être seuls, mais qui sont revêches à toute forme de relation sentimentale impliquant un engagement (eux, je ne les envie pas du tout), et ceux qui sont heureux nonobstant leur solitude tout en restant ouvert à l'hypothèse d'une belle rencontre pouvant aboutir sur une belle histoire (si tant est qu'il y ait eu une belle construction). Ceux là, je les envie. J'ai été de ceux là, pendant quelques temps. Et puis, la lassitude de ma condition s'est installée. Etre seul, s'endormir seul, se réveiller seul, ça va 5 mn, mais faut pas non plus en abuser. Au bout d'un moment, j'ai fini par me demander à quoi ça servait d'avoir du temps libre, si c'était pour le passer seul, pour prendre du plaisir seul. Et puis j'ai commencé à ressentir le manque d'une chaleur humaine. Pousser le thermostat de la chaudière n'y a rien changé, malheureusement (avouons que ça aurait été bien pratique).

Et puis, il y a d'autres gens que j'envie. J'aurais aimé, à 25 ans, faire ma découverte du monde de l'entreprise. Etre grand, mince et brun avec des cheveux bouclés en bataille, une barbe male rasée, et étudier, étudier, étudier, encore et toujours le genre humain, avec la quasi certitude de trouver après ma thèse un poste de recherche dans une université. Continuer dans cette insouciance que je n'ai jamais eu, et expérimenter les premiers déboires de la vie d'adulte, à 25 ans.

Mais voilà, ma vie à moi, elle est bien différente. J'ai 25 ans, et j'ai déjà travaillé dans une bonne grosse douzaine de boites différentes. J'ai déjà subi des licenciements, des restructurations, des rachats, les affres des impôts, les déboires avec les différents organismes sociaux, et tout et tout.
Aujourd'hui, j'ai un travail qui se stabilise, qui mange tout mon temps, et qui paie pas trop mal.

Pourtant, cette vie là, je ne l'aime pas trop. Elle a mangé mon insouciance. Elle a mangé mon émerveillement.

J'aurais aimé être un éternel étudiant...

vendredi, janvier 05, 2007

Quel James Bond suis-je ?

You are Daniel Craig
Daniel Craig
72%
Timothy Dalton
66%
Roger Moore
62%
George Lazenby
56%
Pierce Brosnan
49%
Sean Connery
49%
The sixth actor to play Bond in the movies promises to be a more realistic, down to earth and not so perfect James Bond, while still being a sexy womanizer.
Click here to take the "Which James Bond are you?" quiz...


Ca tombe furieusement bien, j'aurais pas voulu en être un autre !

;-)

l'Amour, pas pour moi....

L'amour, hum hum, pas pour moi,
Tous ces "toujours",
C'est pas net, ça joue des tours,
Ca s'approche sans se montrer,
Comme un traître de velours,
Ca me blesse, ou me lasse, selon les jours

L'amour, hum hum, ça ne vaut rien,
Ça m'inquiète de tout,
Et ça se déguise en doux,
Quand ça gronde, quand ça me mord,
Alors oui, c'est pire que tout,
Car j'en veux, hum hum, plus encore,

Pourquoi faire ce tas de plaisirs, de frissons, de caresses, de pauvres promesses ?
A quoi bon se laisser reprendre
Le coeur en chamade,
Ne rien y comprendre,
C'est une embuscade,

L'amour ça ne va pas,
C'est pas du Saint Laurent,
Ca ne tombe pas parfaitement,
Si je ne trouve pas mon style ce n'est pas faute d'essayer,
Et l'amour j'laisse tomber !

A quoi bon ce tas de plaisirs, de frissons, de caresses, de pauvres promesses ?
Pourquoi faire se laisser reprendre,
Le coeur en chamade,
Ne rien y comprendre,
C'est une embuscade,

L'amour, hum hum, j'en veux pas
J'préfère de temps de temps
Je préfère le goût du vent
Le goût étrange et doux de la peau de mes amants,
Mais l'amour, hum hum, pas vraiment !

Carla Bruni


Non-dits, non mais ! Non mais dis donc !!


C'est ridicule mais c'est comme ça,
si l'on recule on voit tout ça.
On voit s'éteindre dans le ciel,
les étoiles et les arc-en-ciels.

On verra bien, tu me disais,
ce que cela fera après,
dans le lit de tous les non-dits
sommeillent tous nos paradis.

Pris on s'dira c'qu'on voulait pas
se dire mal où ça fait là.
tu sais les enfants, c'est comme ça
dira pas, dira, dira pas !
mais quand dira ça fera là
mal à mon estomac


Non dit non mais non mais dit donc...

Ben voilà, j'ai découvert cette chanson hier, et je dois dire que le texte m'a soufflé. Il s'agit d'un extrait de la chanson Non-dits, par Olivia Ruiz et Christian Olivier (le chanteur des tetes raides).

Elle est à la fois dure, et légère... Un peu comme l'amour.

Moi j'ai pas envie de voir s'éteindre dans le ciel, les étoiles et les arcs en ciel. Non j'ai pas envie.

mardi, janvier 02, 2007

L'univers des possibles

C'est ce que 2007 représente à mes yeux.

Ces temps ci, mon moral joue aux montagnes russes. Du plus haut, au plus bas, avec toujours ce fond d'angoisse.
J'en parlais avec une amie qui m'a dit alors : "tu as tout : une jolie rencontre, un travail qui paie pas trop mal, un super appart. C'est quoi qui cloche ?"
Alors j'y pense, et j'y repense. Et c'est vrai que la stabilité semble se profiler à l'horizon, et pourtant, ça ne me rend pas heureux. C'est un peu comme si j'avais peur de cette stabilité hypothétique. Peur qu'elle m'enferme.
Cette rencontre me comble, mais m'angoisse. Tellement de rencontres auparavant m'ont déçu, m'ont blessé. Et puis il y a lui. C'est tot pour dire quoi que ce soit, si ce n'est que je suis bien quand je suis avec lui. J'ai pas envie de tirer des plans sur la comète, et pourtant, ma soif paradoxale de stabilité me conduit inéluctablement à me demander si ce que je fais en vaut la peine. Mais à cela, la seule réponse est l'expérience. Il faut essayer pour savoir. Et cette stabilité là ne m'effraie pas. C'est plutot dans ce cas l'hypothese d'une nouvelle déception qui m'angoisse. En effet, pourquoi serait il différent ? pourquoi ne me mentirait il pas lui ? pourquoi ne me trahirait il pas ? Parce qu'il est un individu à part entière différent de chaque autre individu. N'empeche que dans la différence, il y a parfois des ressemblances.
Et puis il y a le travail. Ce travail qui m'angoisse profondément, qui parfois m'empeche de dormir, qui me noue l'estomac. Le poids de toutes ces responsabilités, la peur d'être seul contre les autres. La peur de ne pas travailler avec ma direction, mais contre eux, sous le poids de leur caractère violemment colérique. Autant de facteurs qui me conduisent à me demander si j'ai choisi le bon métier, si je ne devrais pas changer. J'en arrive parfois à cautionner leurs gueulantes, en me culpabilisant. Comme si tout venait de moi.
Maintenant que la situation semble se stabiliser, j'ai peur de ne pas être à ma place, d'avoir mal choisi mon métier, de ne jamais parvenir à être heureux.


J'ai peur que ce soit la stabilité qui m'effraie. Peur que la porte des possibilités se referme. Comme si la stabilité était un verrou sur la porte du changement, des possibilités, des nouveautés. Comme si ma vie s'arrêtait un peu. C'est sans doute lié avec un autre probleme : la difficulté à accepter que les situations puissent être temporaires... Pour moi quand quelque chose existe, c'est pour toujours...

Voilà quelques pensées, jetées à plat, et sans pudeur...

Carnet noir

Mes chers lecteurs,

C'est dans la plus grande allegresse que nous avons tous appris le décès du pas trop regretté 2006.
Faisant preuve d'un caractère plutôt indéfinissable, parfois capricieux, et souvent porteur d'instabilité, 2006 s'est pourtant rattrappé sur la fin de sa vie.

Son successeur 2007 a la lourde tâche de proroger les bienfaits tardivement prodigués par le défunt.

ALors, amis lecteurs, je profite de cet éloge funèbre quelque peu irrévérencieux pour vous souhaiter à tous une excellente année 2007. Je vous souhaite 365 merveilleux jours. L'abondance, la prospérité, surtout en Amour, ce carburant universel. Je vous souhaite des matins blancs, des nuits de velours pourpre, des siestes roses, des journées de verdure...

Que l'allégresse s'empare de vos foyers, que l'angoisse quitte vos coeurs, qu'une douce chaleur entoure votre âme, et que l'Amour vous habite.

Que la vie soit belle, surtout, pour vous tous. Soyez heureux, et aimez vous.

Merveilleuse année à tous